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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 17:13

ENFANT JE SUIS VENU

 

Enfant, je suis venu m’amuser sur la plage

A l’aide de mon seau j’ai bâti mon château

Aujourd’hui je reviens découvrant ce carnage

La nature a repeint ce sinistre tableau.

 

Un vieux bateau rouillé s’est fracassé la tête

Sur un bloc de caillou dormant sous l’océan

Il a tout dévaste par un jour de tempête

En laissant le goudron s’échapper de son flanc.

Pour ces quelques dollars, pour toucher le pactole

Ils ont fait naviguer leur carcasse de fer

Et depuis les oiseaux alourdis de pétrole

S’écrasent sur les flots que façonne la mer.

Dans ce désastre gris tout parait illusoire

Il flotte dans le vent une odeur de pourri.

Le phare a ce reflet qui devient dérisoire

Quand il vient balayer cet horizon meurtri.

 

Le sombre est la couleur qui teinte le rivage

Tandis qu’on aperçoit un bout du chapiteau

Qui glisse dans le noir de ce vrai marécage

Avant de se poser au plus profond de l’eau.

 

Je garde cette image au fond de ma mémoire

D’un village salit à cause du profit

Voila le résumé d’une sordide histoire

D’un vaisseau délabré qui plonge dans l’oubli.

 

 

 jc blondel

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 17:11

A LA BOUCHE UN CRAYON

 

Assis dans un fauteuil, à la bouche un crayon

Il  tente d’insérer des mots dans sa chanson

Apprivoisant le jeu des effets de rythmique

Il tapote du doigt pour suivre la musique.

Assis dans un fauteuil, à la bouche un crayon

Il tente d’insérer des mots dans sa chanson.

Il inscrit son refrain dans une mélodie

Ajoute des couplets au gré de son envie

Il fait un concerto de ses alexandrins

Pour les accompagner aux sons des tambourins,

Apprivoisant le jeu des effets de rythmique

Il tapote d’un doigt pour suivre la musique.

 

Ses notes s’écriront dans un ciel étoilé

Au bout du firmament sur un tapis nacré

En éclairant les pas de timides gavroches

Qui traversent le temps les mains au fond des poches.

Ses notes s’écriront dans un ciel étoilé

Au bout du firmament sur un tapis nacré.

La sonate des vers devient une balade

Chansonnette de bal ou douce sérénade.

Ses chansons brilleront sous l’éclat des lampions

Dans les fêtes d’été sous le bruit des flonflons

En éclairant les pas de timides gavroches

Qui traversent le temps les mains au fond des poches.

 

jc blondel

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 12:20

EN ERRANCE

 

En errance, le soir, je cherche mon étoile

Où pourrait se nicher mon âme d’écrivain

Je me laisse emporter par un alexandrin,

Par les coups de pinceau s’étalant sur la toile,

En errance, le soir, je cherche mon étoile.

 

Je m’enivre toujours du grand bal des couleurs

Quand les crayons s’en vont colorer mon esquisse.

Les contours du dessin que le fusain me tisse

M’offrent dans ces instants des étranges bonheurs.

Je m’enivre toujours du grand bal des couleurs.

 

Je jette quelques mots sur une page blanche

Lorsque la muse est là, ma plume se déclenche

Elle écrit les couplets d’une douce chanson,

Je jette quelques mots sur une page blanche.

 

La peinture est mêlée aux lignes d’écriture

 Le voilà le secret de ma belle aventure

Quand mon regard se perd là-bas sur l’horizon

La peinture est mêlée aux lignes d’écriture.

 

jc blondel

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 12:20

AU FIL DE L’EAU

 

Je pars au fil de l’eau

Sur mon vaisseau

Visitant le rivage.

La clarté du flambeau

Sur le drapeau

Eclaire mon voyage

Dans ce monde sauvage

Qui n’est plus sage.

Assis dans mon bateau

Je redoute l’orage,

Le grand naufrage

Et l’ombre du tombeau.

 

jc blondel

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 12:19

CALLIOPE REVIENDRA

 

Sur un coin de bureau, ma plume désespère

Depuis longtemps elle est condamnée au secret

La muse a déserté le fond de sa tanière.

 

La feuille de papier reste blanche à regret

La chanson n’étant plus qu’une simple sourdine

Un poème sans mot ne peut faire un couplet.

 

Reviendra-t-elle un jour cette charmante ondine

Pour me souffler les vers d’un merveilleux refrain

Ou ses vers chanteront ma douce colombine.

 

Comme l’ami pierrot, seul, face à mon destin

Descendrai-je un matin de mon rayon de lune

Pour offrir au sonnet la douceur d’un écrin.

 

Toi, mon pauvre crayon, compagnon d’infortune

Sortiras-tu ce soir de cet affreux trou noir

Pour retrouver enfin une rime opportune.

 

Calliope viendra te redonner l’espoir.

 

jc blondel

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 12:18

DANS LA DOUCEUR DU SOIR

 

Quand la tendresse vient caresser ton visage

Dans le noir que donne la nuit

Mes doigts visiteront les plis de ton corsage

Quand je m’invite dans ton lit.

Quand s’éteint la chandelle

Je tire la ficelle

Pour ôter ta dentelle.

Je trouve entre tes bras cet intense bonheur

Qui règne sur mon existence

Tout simplement par sa présence

Il allume dans le silence

Le feu de nos amours au fond de notre cœur.

 

Sur la couche, le soir, le désir à l’ouvrage

Sans aucun regret, nous conduit

Sur les tendres chemins qui feront le voyage

Des amants flirtant vers minuit.

Derrière ton ombrelle

Ton regard étincelle

Lorsque le jour chancelle.

Ma belle, savourons l’instant tout en couleur

Le plaisir en toute innocence

Rempli la corne d’abondance

Quand il augmente la cadence

Sur la piste où les corps s’éveillent en douceur.

 

jc blondel

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 12:17

ARME D’UN TAMBOURIN

 

Armé d’un tambourin, il chantait chaque soir

Une douce chanson près d’un vieux réverbère

Il devenait un roi dans son rai de lumière.

Il offrait aux passants comme un zeste d’espoir

Armé d’un tambourin, il chantait chaque soir.

 

Sa voix retentissait dans l’ombre, dans le noir

Il chassait pour un temps les moments de misère.

Entonnant un refrain qui reste une prière,

En racontant au gens les couplets du terroir

Sa voix retentissait dans l’ombre, dans le noir.

 

Il donnait ses concerts dans un jardin d’étoiles

Où ses mots, dans la nuit, déchirent les voiles

Pour conter ses tourments, ses rêves de toujours

Il donnait ses concerts dans un jardin d’étoiles.

 

Ses rengaines viendront s’ancrer dans nos mémoires

Pour demeurer longtemps des petites histoires

Que nous fredonnerons près de lui, tous les jours,

Ses rengaines viendront s’ancrer dans nos mémoires.

 

jc blondel

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 12:15

L’AMERICAN DREAM

 

Sauf erreur de ma part, en jargon populaire

L’American dream incompris

S’est pris les pieds dans le tapis

En laissant aux regrets le temps de le défaire.

Il est resté longtemps, bloqué dans nos mémoires

Demeurant éternel

Au fond de notre ciel

Il garde des saveurs qui semblent dérisoires.

 

Notre regard d’enfant a cru dans l’Amérique

Aux cow-boys et leur révolver

Il propose à présent, l’enfer

Quand le fusil d’antan n’a plus rien de magique.

Au revoir, le Far-West et nos films d’aventure

Le galop des chevaux

N’a plus droit aux tableaux

La liberté, là-bas, n’est que caricature.

 

jc blondel

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 16:05

QUAND MES DOIGTS

 

Quand mes doigts, par hasard, frôlèrent ta poitrine

Sur la piste de bois dans un slow langoureux

J’ai perçu le désir tout au fond de tes yeux

Quand l’amour, dans ton cœur, tout à coup s’enracine.

 

La chanson dans le noir dans ma tête trottine

En suivant les chemins d’un monde merveilleux

Où la tendresse ouvrait d’un air malicieux

La porte d’un plaisir pleine d’adrénaline.

 

Les étreintes d’un soir ne durent qu’une nuit

Et le petit matin se ramène sans bruit

En effaçant d’un coup nos instants de caresse.

 

Nos élans d’amoureux s’estompent en secret

Sur la couche où l’on fait une tendre promesse

Que nous oublierons dès l’aube, sans regret.

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 16:04

LE CHATEAU

 

Où la vague arrêtait tristement son voyage

Un enfant bâtissait avec un petit seau

Dans du sable, un château, sur un coin de la plage.

 

A l’aide d’un canif, il taille son créneau

Autour, il a construit une longue rigole

Pour parer quelques temps, la colère de l’eau.

 

Il devient un maçon, un roi de la bricole

Pour monter un donjon face à cet océan

Dont la froide fureur, quelquefois le désole.

 

Il est ce templier dans son désir d’enfant

Qui repart à l’instant dans une autre croisade

Pour tenir son manoir debout contre le vent.

 

Assassine la mer d’une ultime embuscade

Ruinera sans regret le petit château fort

Quand l’écume le soir portera l’estocade.

 

Au matin, le gamin pleurera sur son sort.

 

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