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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 20:06

SOUS  LA MER UN VOLCAN

 

Un grondement sourd s’élevait dans le noir

La vague a déferlé méchante sur la plage

Elle a tout dévasté sur le bord du rivage

Plongeant les habitants au bout du désespoir.

 

Elle a tout emporté détruisant le village

En laissant après elle un silence de mort

Et cet arrière gout néfaste du naufrage.

 

Les bateaux emmêlés sur la digue du port

Voici le résultat d’une sombre colère

D’un réveil hasardeux qui sème la misère

Entrainant les humains dans un bien triste sort.

 

Sous la mer, un volcan a ravagé la terre.

 

jc blondel

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 20:05

MON UNIQUE PRINCESSE

 

 

Dans le noir de la nuit je ferai dans tes bras

Dans le plus grand secret le plus beau des voyages

J’écrirai sur ta peau le plus long des messages

Pour offrir au bonheur ses plus tendres éclats.

 

Je ferai dans ton lit le plus doux des naufrages

Lorsqu’en douceur l’amour nous dictera ses lois

En laissant nos baisers caresser nos visages.

 

Je goutte auprès de toi le plus fort des émois

Au bout de nos ébats en quête de tendresse

Le bonheur a pour nous une étrange faiblesse

Quand il vient effacer les plus tristes effrois.

 

Pour mon cœur, tu seras, son unique princesse.

 

jc blondel

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 20:03

LA MARQUE D’UN PAYS

 

 

Quand ils vont blâmer ce monde en désarroi

Mes mots auront l’éclat d’une bombe au phosphore

Les armes vont dicter aux pauvres gens leur loi,

En les noyant le soir dans l’alcool d’une amphore.

 

Un dictateur usé qui se prend pour un roi

Ouvrira de ses doigts la boite de Pandore

Aux intégristes fous qui dénigrent leur foi

Devient un meurtrier au-delà du Bosphore.

 

Le désespoir humain qui traîne son fardeau

Est le destin perdu des peuples sans drapeau

Qui portent sur leur dos des habits de misère.

 

A force de compter les morts sur le terrain

Ils bâtiront bientôt un trop grand cimetière

La marque d’un pays qui s’égare en chemin.

 

jc blondel

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 17:34

QUAND MINUIT SONNE

 

La nuit commence son voyage

En assombrissant l’horizon

Lorsque minuit sonne au village.

 

Usé, le jour a fait naufrage

Là-bas derrière la maison

La nuit commence son voyage.

 

Elle façonne son ouvrage

A faire perdre la raison

Lorsque minuit sonne au village.

 

Quand elle pose son bagage

Laissant tomber sa cargaison

La nuit commence son voyage.

 

Elle vient le temps d’un passage

En entonnant son oraison

Lorsque minuit sonne au village.

 

Elle s’installe sans partage

Sans jamais ternir son blason

La nuit commence son voyage

Lorsque minuit sonne au village.

 

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 17:31

SANS AUTRE PREAMBULE

 

La vague revenait s’étaler sur la plage

Chahutant sans regret le sable et les galets

En délivrant d’un coup nos remparts ensablés

Elle changeait l’aspect tranquille du rivage.

 

Elle avait terminé son épuisant voyage

Dans notre petit port et ses murs bétonnés

Laissant sur nos pavés les restes délabrés

D’anciens vaisseaux perdus dans un lointain naufrage.

 

En fin d’été, le soir elle arrive en douceur

Partager dans l’instant un peu de sa fraicheur

Quand s’éteignent les feux rougis du crépuscule.

 

Sirène d’un moment sous le bleu firmament

Dans ma mémoire elle est caresse d’océan

Qui s’invite la nuit sans autre préambule.

 

jc blondel

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 17:29

JE RESTE CE REVEUR

 

J’ai passé mille nuits à regarder la mer

Qui fait des clapotis sur le bord du rivage

Imposant dans le noir un vacarme d’enfer

Lorsque vont débouler les galets sur la plage.

Quand mon regard se perd sur l’horizon noirci

J’aime bien m’attarder au sommet de la dune

En admirant de loin dans le jour qui s’enfuit

Les vagues du printemps faire danser la lune.

Ce reflet lumineux qui s’invite le soir

Traine sur l’océan tel un rond majuscule

Quand le soleil repart dans un simple au revoir

Se coucher dans les feux bouillants du crépuscule.

En le plaignant parfois lorsqu’il tourne à l’envers

Je reste ce rêveur qui scrute l’univers.

 

jc blondel

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 17:22

EN DENOUANT LES FILS

 

En dénouant les fils tissés dans nos mémoires

Nous repartons parfois sur nos routes d’enfant.

 

Nous pourrons visiter les pans de nos histoires

Ecrits au fil du temps sur de vieux parchemins

Rangés dans les tiroirs de nos vieilles armoires

Qui sont les coffres forts où dorment nos destins.

 

En dénouant les fils tissés dans nos mémoires

Nous repartons parfois sur nos routes d’enfant.

 

Nous irons retrouver tous nos rêves d’amant

Des belles d’une nuit à la douce princesse

Lorsque le bonheur vrai s’accroche simplement

A l’alliance donnée au jour de ma promesse.

 

En dénouant les fils tissés dans nos mémoires

Nous repartons parfois sur nos routes d’enfant.

 

A force de courir nos courses dérisoires

Nous avons déserté les chemins de l’espoir

En allant nous noyer dans des mers illusoires

Quand le soleil s’enfuit sur l’horizon le soir.

 

En dénouant les fils tissés dans nos mémoires

Nous repartons parfois sur nos routes d’enfant.

 

Le temps fait son labeur d’habile tisserand

En laissant après lui d’étranges passerelles

Il façonne l’oubli, s’efface doucement,

En s’habillant des fois de divines dentelles.

 

En dénouant les fils tissés dans nos mémoires

Nous repartons parfois sur nos routes d’enfant.

 

 

 

jc blondel

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 17:21

SANS FAUTE D’ORTHOGRAPHE

 

Sans faute d’orthographe

Sous la lumière qui luit

J’écris mon épitaphe.

 

Pas besoin de parafe

Pour le temps qui s’enfuit

Sans faute d’orthographe.

 

Et si le démon piaffe

Il attendra la nuit

J’écris mon épitaphe.

 

Oui, mon vieux typographe

Le roman est fini

Sans faute d’orthographe.

 

Mon monde est en carafe

Dans le noir, sans un bruit,

J’écris mon épitaphe.

 

Pas de grand paragraphe

Un résumé suffit

Sans faute d’orthographe

J’écris mon épitaphe.

 

jc blondel

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 17:18

LA FEMME AFGANE

 

Sans oser dire un mot traversant le village

Sous son voile elle va poursuivre son destin

En bossant chaque jour dès le petit matin

Dans le cœur de Kaboul elle fait un passage.

 

Un bout de tissu bleu lui cache le visage

Elle est une inconnue au regard du mutin

Sans oser dire un mot traversant le village

Sous son voile elle va poursuivre son destin.

 

Au travers des combats elle a subit l’outrage

D’un taliban amer dans le fond d’un jardin

Assouvissant sa loi de musulman mesquin.

 

Dans ce monde pervers elle reste une otage.

Sans oser dire un mot traversant le village

Sous son voile elle va poursuivre son destin.

 

 jc blondel

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 17:15

COMME UN ENFANT SANS AGE

 

Sur les bords de ton lit, comme un enfant sans âge,

Je goutte sur ton corps le nectar du plaisir.

 

Sur ta couche je fais un fabuleux voyage

Qui m’emmène là-bas jusqu’au lever du jour

Le bonheur doucement d’une étreinte sauvage

Nous invite en secret au festin de l’amour.

 

Sur les bords de ton lit, comme un enfant sans âge,

Je goutte sur ton corps le nectar du plaisir.

 

Lorsque la nuit, la nuit, revient nous éblouir

En allumant là-haut les feux de la grande ourse

Je laisserai mes doigts dans le noir conquérir

Les recoins de ta peau dans une folle course.

 

Sur les bords de ton lit, comme un enfant sans âge,

Je goutte sur ton corps le nectar du plaisir.

 

J’oserai simplement dégrafer ton corsage

Pour laisser mon regard se perdre sur ton sein

En ôtant le tissu resté sur ton corps sage

A ton dos j’offrirai les douceurs de ma main.

 

Sur les bords de ton lit, comme un enfant sans âge,

Je goutte sur ton corps le nectar du plaisir.


Je ferai de tes bras pour les soirs à venir

Un asile secret où nichent nos caresses

Nos deux cœurs amoureux pourront à l’avenir

Vivre sans regret leurs amours, leurs promesses.

 

Sur les bords de ton lit, comme un enfant sans âge,

Je goutte sur ton corps le nectar du plaisir.

 

jc blondel

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