ARME D’UN TAMBOURIN
Armé d’un tambourin, il chantait chaque soir
Une douce chanson près d’un vieux réverbère
Il devenait un roi dans son rai de lumière.
Il offrait aux passants comme un zeste d’espoir
Armé d’un tambourin, il chantait chaque soir.
Sa voix retentissait dans l’ombre, dans le noir
Il chassait pour un temps les moments de misère.
Entonnant un refrain qui reste une prière,
En racontant au gens les couplets du terroir
Sa voix retentissait dans l’ombre, dans le noir.
Il donnait ses concerts dans un jardin d’étoiles
Où ses mots, dans la nuit, déchirent les voiles
Pour conter ses tourments, ses rêves de toujours
Il donnait ses concerts dans un jardin d’étoiles.
Ses rengaines viendront s’ancrer dans nos mémoires
Pour demeurer longtemps des petites histoires
Que nous fredonnerons près de lui, tous les jours,
Ses rengaines viendront s’ancrer dans nos mémoires.
jc blondel