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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 17:10

CHATEAU AU CREPUSCULE

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Là-bas, sur l’horizon quand décline le jour

Le soleil fatigué s’amuse au funambule

Pour aller se coucher dans le froid crépuscule

Abandonnant le temps à son triste détour

Là-bas, sur l’horizon quand décline le jour.

.

Quand l’ombre de la nuit se couche sur la tour

Le mur du vieux château doucement capitule

S’enfonçant dans le noir, il devient minuscule

Dans le regard perçant d’un funeste vautour

Dans l’ombre de la nuit se couche sur la tour.

.

Pour revenir d’hier et pour renaitre encore

Il attend simplement le retour de l’aurore

Pour trôner à nouveau sur son bout de terrain

Pour revenir d’hier et pour renaitre encore.

.

Il garde ses secrets au fond de sa mémoire

Son donjon demeurant gardien de son histoire

En se disant parfois, nous verrons bien demain,

Il garde ses secrets au fond de sa mémoire.

jc blondel

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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 17:05

QUAND MON ORDINATEUR

Quand mon ordinateur arrête sa musique

Je deviens un pasteur prêchant dans le désert

Le refrain de mes mots est parfois recouvert

Par les sinistres clics que fait ma mécanique.

Ma plume aura perdu son frêle messager

Quand mon ordinateur arrête sa musique

Plus personne ne peut me donner la réplique

Ma chanson ne sait plus simplement voyager.

La mémoire a flashé bloquant mon disque dur

Refermant les classeurs de mon informatique

Quand mon ordinateur arrête sa musique

Il fige l’internet et surfer n’est plus sûr.

Je laisse à mon papier cet écrit pathétique

Rangé dans un tiroir en attendant demain.

Pour l’instant, il est seul n’ayant plus de destin

Quand mon ordinateur arrête sa musique.

jc blondel

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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 17:00

QUAND LE CŒUR

Quand le cœur tout à coup s’enflamme

Tous les désirs seront permis

L’amour en a tissé la trame

Aux plaisirs nous sommes promis.

Dans le pâle univers des lits

La tendresse nous le proclame

Nos rêves seront assouvis

Quand le cœur tout à coup s’enflamme.

De trop s’aimer n’est plus un drame

En s’amusant des interdits

La caresse nous le déclame

Tous les désirs seront permis.

En oubliant tous les non dits

D’un monde fou qui nous diffame

Nos bonheurs seront permis

L’amour en a tissé la trame.

En effaçant d’un trait, le blâme

Des passants qui n’ont rien compris

Nous referons brûler la flamme

Aux plaisirs nous sommes promis.

Pour ne pas y perdre notre âme

Bousculant les murs des ennuis

Nous poursuivrons notre programme

La nuit toujours nous réunis

Quand le cœur tout à coup s’enflamme.

jc blondel

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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 16:56

L’ENFANT DU BARBELE

Quand ils ont fait de moi l’enfant du barbelé

En construisant des camps dans tous les paysages

Ils nous ont réunis et qu’importent nos âges

Nous avons voyagé dans un wagon plombé.

Il me tenait reclus dans le froid, la misère,

Quand ils ont fait de moi l’enfant du barbelé

Je doutai de demain, de son éternité,

En voyant ces soldats convaincus par la guerre.

Je le sais maintenant cet étrange passé

Est marqué sur ma peau, gravé dans ma mémoire

Quand ils ont fait de moi l’enfant du barbelé

Né d’un peuple asservi qui se perd dans l’histoire.

Je vous ai raconté sur le banc d’une école

Le douloureux parcours d’un enfant rescapé

Qui survit à présent en prenant la parole

Car ils ont fait de moi l’enfant du barbelé.

jc blondel

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 17:29

SUR MON VIEUX CHEVALET

Pour faire le tableau d’une belle aventure

J’ai trempé mon pinceau dans un flot de peinture

Esquissant les contours de mon nouveau destin.

Avec un blanc nacré, je ferai son corsage.

La lumière du jour, des le petit matin,

Nous impose sa loi, même sa dictature.

Pour faire des reflets sur une chevelure

Je colore de blond ce petit gris mesquin.

Par un rose orangé je dépeins son corps sage.

Sur mon vieux chevalet je découvre l’image

De ma belle d’amour dans toute sa beauté

Elle est pour mon foyer un charmant paysage.

Quand j’estompe les traits qui marquent son visage

Elle offre à mon plaisir un chemin éclairé.

jc blondel

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 17:26

FACE A LA MER

Debout, sur cette terre, il surveille la mer

En opposant aux vents sa volonté de fer

Pour guider chaque nuit les marins de passage.

Sur son bout de rocher c’est un ange gardien.

La beauté de ses feux inonde le rivage

Pour montrer aux bateaux les dangers de l’aber

Cet immonde récif qui laisse un gout amer

Aux hommes survivants, rescapés d’un naufrage.

En guetteur solitaire en fidele gardien.

Stoïque il est resté pour montrer le chemin

Aux navires voguant, aux vaillants capitaines

Dans le couloir feutré des iles du destin.

Il offre dans le noir de l’horizon lointain

Ses rayons chaleureux, ses lumières sereines.

jc blondel

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 17:25

CORDOUAN

Cordouan maintenant est seul face à la mer

Le phare désormais toute en automatique

Les hommes sont partis avec un gout amer

En laissant la lueur veiller sur l’atlantique,

Cordouan maintenant est seul face à la mer.

Il a souffert des vents, des orages l’hiver

Debout sur son rocher il est resté stoïque

Guidant tous les bateaux dans des vagues d’enfer

Les ramenant au port sans aucune panique,

Il a souffert des vents, des orages l’hiver.

Les deux gardiens s’en vont, ils prennent leurs retraites

Avec au fond du cœur comme un gout de défaite

Hélas ils n’auront plus jamais de remplaçant

Les deux gardiens s’en vont, ils prennent leur retraite.

Dans Cordouan ce soir, c’est un profond silence

Qui règne dans la nuit jusqu’au bout de l’absence

Hélas il n’aura plus jamais de résident

Dans Cordouan ce soir c’est un profond silence.

jc blondel

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 17:22

ENFANT IL A CONNU

Enfant, il a connu la guerre

Le grand froid même la misère

Au pays de son père.

Il a tremblé, dans son berceau,

Dans les doux bras de sa mère,

Il n’avait plus que sa prière

Dans ce monde sévère

Pour espérer sauver sa peau.

Les fous ne font pas de cadeau

Le soir au fond du caniveau

Le sang fait un ruisseau.

Enfant, il a connu la guerre

Dans sa ville a Sarajevo

Il veut que l’avenir soit beau

Sans revivre à nouveau

Le grand froid même la misère

jc blondel

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 17:21

IL EST TRISTE A PLEURER

Je m’appelle Rachid, je suis fils d’immigrés

Pourtant d’ici natif ; ils sont bien intégrés

Et vous me reprochez mon faciès qui diffère ?

Mon père avait connu l’angoisse des soldats

Pour défendre un drapeau sous le feu des combats

Mais en lui demandant simplement de se taire.

Sur la cote d’azur promenade aux anglais

Des hommes aux abois critiquent mon français

Mais je n’ai que dix ans au cœur de la Provence.

Pourtant je suis d’ici, je vis dans le quartier

Certains dans leurs discours me traitent d’étranger

Il est triste à pleurer mon beau pays de France.

jc blondel

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 17:19

LA TRISTE ERRANCE

Le crayon s’endormait dans le fond d’un tiroir,

Mon pinceau se noyait dans un grand verre d’eau

Attendant le retour d’un verbe dans le soir

Pour aller retrouver la trace d’un rondeau.

Je perds au fil des mois, mes mots, mon écriture,

Les touches de couleurs ont taché ma peinture

Et ma muse s’en va souvent à l’aventure

Quand le moral absent forge sa dictature.

Je claudique toujours sur l’éternel chemin

Où je traine parfois dans un foutu silence

J’espère le retour d’un tout autre demain

Pour en finir enfin de cette triste errance.

jc blondel

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