EN DENOUANT LES FILS
En dénouant les fils tissés dans nos mémoires
Nous repartons parfois sur nos routes d’enfant.
Nous pourrons visiter les pans de nos histoires
Ecrits au fil du temps sur de vieux parchemins
Rangés dans les tiroirs de nos vieilles armoires
Qui sont les coffres forts où dorment nos destins.
En dénouant les fils tissés dans nos mémoires
Nous repartons parfois sur nos routes d’enfant.
Nous irons retrouver tous nos rêves d’amant
Des belles d’une nuit à la douce princesse
Lorsque le bonheur vrai s’accroche simplement
A l’alliance donnée au jour de ma promesse.
En dénouant les fils tissés dans nos mémoires
Nous repartons parfois sur nos routes d’enfant.
A force de courir nos courses dérisoires
Nous avons déserté les chemins de l’espoir
En allant nous noyer dans des mers illusoires
Quand le soleil s’enfuit sur l’horizon le soir.
En dénouant les fils tissés dans nos mémoires
Nous repartons parfois sur nos routes d’enfant.
Le temps fait son labeur d’habile tisserand
En laissant après lui d’étranges passerelles
Il façonne l’oubli, s’efface doucement,
En s’habillant des fois de divines dentelles.
En dénouant les fils tissés dans nos mémoires
Nous repartons parfois sur nos routes d’enfant.
jc blondel