L’AMOUR CLANDESTIN
Je venais dans ton lit, le soir en clandestin
Quand l’amour fleurissait aux temps de ma jeunesse
Sur les chemins que nous offrait notre destin,
En nous servant la nuit ce merveilleux festin.
En laissant l’avenir dans sa grande noblesse
Nous donner du désir sans aucune promesse.
Sans nous n’être jamais permis une promesse
Voyageant sans souci parfois en clandestin
Nous jouant des plaisirs c’était notre noblesse,
La force de nos jeux et de notre jeunesse.
Nous dégustions sans fin ce sublime festin
Que le bonheur prodigue aux routes du destin.
Nous forcerons la nuit les portes du destin
Ne nous encombrant pas de sordide promesse
Pour aller nous assoir aux tables du festin
Des désirs fabuleux volés en clandestin,
A ce monde pervers qui brûle sa jeunesse
Oubliant ses enfants avec nulle noblesse.
Nous aurons chaque soir comme seule noblesse
Le fait de tout unir quelque soit le destin.
Profitant tous les jours des feux de la jeunesse
Nous avançons tout deux sans faire de promesse,
En cachant notre émoi qui parait clandestin
Pour revenir heureux au moment du festin.
Il n’existera pas de lois dans ce festin
Que nous goutons toujours avec art et noblesse
Dans ta couche il passe au hasard en clandestin
En menant nos printemps sur les bords du destin
Où nous avons bâti sans sublime promesse
Nos routes de désir au temps de la jeunesse.
Aubades des amours, refrains de la jeunesse
Vous enchantez les jours à l’autel du festin
Où les corps endormis au chaud de leur promesse
S’amusent d’un futur qui pourra par noblesse
Redonner des couleurs sur les ports du destin
Que nous aurons construits un soir en clandestin.
Couplets de la jeunesse aux rimes sans noblesse
La chanson du destin nous offre ce festin
D’une simple promesse a l’amour clandestin.
jc blondel