TOUTE SEULE LADY
Toute seule Lady près du pont des soupirs
Face au souffle du vent, en pleurs, elle respire,
Ressassant en son cœur tous ces vieux souvenirs
En esquissant parfois son plus joli sourire.
Elle a depuis longtemps égaré son sourire
Sur un chemin d’amour étouffé de soupirs
Dans le noir de la nuit quand tout son corps respire
Avant de s’endormir au temps des souvenirs.
Elle allume les feux ardents des souvenirs
Pour apprendre à nouveau, réapprendre à sourire
En laissant s’en aller ces bien tristes soupirs
Sur les sentiers secrets du rêve qui respire.
Toute belle Lady sur son grand lit respire
La tendresse à l’assaut face à ses souvenirs
Lui redonne déjà, le matin, son sourire
Pour vivre de plaisir et de tendres soupirs.
jc blondel