LES EMBRUNS DE L’IROISE
Le vent d’est balayait les embruns de l’Iroise
Il chahute un marin à bord de son bateau.
Le vent d’est balayait les embruns de l’Iroise
Il blanchissait parfois son joli bleu turquoise
En laissant le vieux phare éclairer le tableau.
Il glisse doucement sur le gris de l’ardoise
Emoustillant souvent la belle villageoise
Quand il fait s’envoler les plis de son manteau
Découvrant aux regards la blancheur de sa peau.
Ce petit courant d’air dans sa course narquoise
Fait voler sans regret la paille d’un chapeau.
Le vent d’est s’énervait de sa force sournoise
Il chahute le marin à bord de son bateau.
jc blondel