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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 19:47

LES EMBRUNS DE L’IROISE

 

Le vent d’est balayait les embruns de l’Iroise

Il chahute un marin à bord de son bateau.

 

Le vent d’est balayait les embruns de l’Iroise

Il blanchissait parfois son joli bleu turquoise

En laissant le vieux phare éclairer le tableau.

Il glisse doucement sur le gris de l’ardoise

Emoustillant souvent la belle villageoise

Quand il fait s’envoler les plis de son manteau

Découvrant aux regards la blancheur de sa peau.

Ce petit courant d’air dans sa course narquoise

Fait voler sans regret la paille d’un chapeau.

Le vent d’est s’énervait de sa force sournoise

Il chahute le marin à bord de son bateau.

 

jc blondel

 

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 19:45

SUR TON CORPS ENGOURDI

 

Ma main se promenait, visitant ton corsage

Sur ton corps engourdi par le froid de la nuit.

 

Ma main se promenait visitant son corsage

Pour venir bousculer ton tendre paysage

En douceur distillant dans le fond de ton lit

Une caresse folle, un bonheur en partage

Qui donne à nos désirs une saveur sauvage.

En glissant près de toi je m’approche sans bruit

Quand résonne au lointain tous les coups de minuit

Pour rendre à ta beauté ce merveilleux hommage.

Dans le noir j’oserai faire fuir ton ennui

En laissant mon amour ciseler son ouvrage

Sur ton corps engourdi par le froid de la nuit.

 

jc blondel

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 19:44

J’AIME ECOUTER LA NUIT

 

J’aime écouter la nuit les murmures du vent

Quand il souffle chez moi tout près de l’océan

Il s’engouffre souvent sur le quai de la gare

Puis devient courant d’air en caressant le phare

Quand la vague revient le lécher doucement.

 

Quand l’automne le soir impose son tourment

J’aime écouter la nuit les murmures du vent

Qui chantent les émois d’une trop vieille histoire

Dormant depuis longtemps au fond de ma mémoire

Que maman me contait lorsque j’étais enfant.

 

Il s’en va marauder tout là-haut sur la crête

Chahutant les sommets les matins de tempête

J’aime écouter la nuit les murmures du vent

Qui montre chaque jour son fort tempérament

Venant ébouriffer nos cheveux sur la tête.

 

Il pousse nonchalant la blancheur des nuages

 Poursuivant sans répit ses éternels voyages

Qu’ils s’appellent Mistral Galerne ou bien d’Autan

J’aime écouter la nuit les murmures du vent

Quand il offre au désert la splendeur des mirages.

 

En colère parfois il devient l’ouragan

La tornade typhon ou cyclone méchant

 Il part en forcené pour bousculer le monde

Où parait sur la plage en brise vagabonde,

J’aime écouter la nuit les murmures du vent.

 

jc blondel

 

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 19:43

LE REVE

 

Pour marquer les chemins de leurs nombreux voyages

Les hommes, tel des nains, essaiment des cailloux

Ils ont cru trop longtemps aux brillants des bijoux

Qui faisaient aux regards de sublimes mirages

Le rêve est parfois dérisoire.

 

En cheminant la nuit sur des routes sauvages

Ils ont toujours cherché les bonheurs les plus doux

Sur les rives d’un corps où les plaisirs sont fous

Si la tendresse est là, rodant dans les parages,

Le rêve construit son histoire.

 

Il a fallu des fois combattre les orages

Pour ne jamais sombrer dans de tristes courroux

Contre l’adversité, résistant aux remous

Ils maintiennent le cap malgré les grands tangages

Le rêve est souvent illusoire.

 

Dans l’horreur des combats, ils seront des otages

Encaissant quelquefois les plus sournois des coups

Devant ces généraux et leurs maudits joujoux

Sortiront-ils vivants des immondes carnages

Le rêve est toujours provisoire.

 

Ils ont tant caressé de si jolis visages

En visitant la nuit la blancheur des dessous

Ils se sont délectés d’amour de quatre sous

En accostant le soir sur leurs petites plages

Le rêve survit en mémoire.

 

jc blondel

 

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 19:41

A L’AVENTURE

 

La muse ne vient plus trainer sur mes parages

Je m’égare souvent sur ce bout de papier

Ma plume s’est noyée au fond de l’encrier

Où les mots ne sont plus présents dans mes voyages

Endormant pour un temps, mon aventure.

 

Ratissant les chemins sous un vieux lampadaire

Je recherche les vers qui feront le refrain

D’une douce chanson et je reprends la main

Pour rallumer les feux de mon imaginaire

Afin de réveiller mon aventure.

 

Les rimes d’un couplet habillé de musique

Feront danse les mots au gré de son frisson

Pour vanter le désir dans un bel unisson

Quand la belle d’un soir me donne la réplique

Pour relancer un peu, mon aventure.

 

Je dénonce d’un cri la misère profonde

Pour effacer d’un trait les traces du malheur

En ouvrant au bonheur une porte en douceur

Pour offrir du soleil à notre triste monde

Et poursuivre à nouveau mon aventure.

 

Elle me reviendra, toute fraiche, ma muse

En me soufflant les vers de merveilleux sonnets

Puis elle estompera les larmes des regrets

En écrivant d’un cœur, tout léger, qui s’amuse

Le joyeux départ de mon aventure.

 

jc blondel

 

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 16:11

CE SOIR, IL DESSINAIT

 

Ce soir, il dessinait sur la toile des mots

Pour décrire le temps dans sa course sauvage.

Il estompe parfois les couleurs du voyage

En noircissant un peu le contour des tableaux.

 

Son rêve s’est fané dans l’ombre des saisons

En gardant dans son cœur la foi de ses raisons

Pour découvrir un jour un tout autre univers.

 

Il s’est trop amusé sous d’autres écritures

A flirter dans la nuit en chahutant ses vers

Avec mille bonheurs cachés sous des ratures.

 

Il écrit des couplets sur un vieux parchemin

Sa muse l’attendant au détour du chemin

Il trempe son pinceau dans un bol de peinture

Pour vivre désormais à fond son aventure.

 

jc blondel

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 16:10

L’ESTOCADE

 

Elle est là, je le sais, me guettant dans le noir

Attendant le moment pour porter l’estocade.

 

Lorsque mon corps blessé s’enhardit dans le soir

Pour oser quelque part une longue ballade

Je risque sans délai de me trouver en rade

Ne gardant pour demain qu’un bien minime espoir.

 

Elle est là, je le sais, me guettant dans le noir

Attendant le moment pour porter l’estocade.

 

Pour contrer son vouloir, bloquer son escalade

J’efface mon regard du reflet du miroir

Pour ne pas divaguer, ne pas apercevoir

La ride de ce temps et son estafilade.

 

Elle est là, je le sais, me guettant dans le noir

Attendant le moment pour porter l’estocade.

 

Vieux monstre de salon, caché dans le couloir

Tu n’es plus pour l’instant dans cette mascarade

Le copain de mes nuits, mon trop vieux camarade

Qui savait m’envouter des contes du boudoir.

 

Elle est là, je le sais, me guettant dans le noir

Attendant le moment pour porter l’estocade.

 

Un médecin, un jour, trouvera la parade

Pour te ranger enfin dans le fond d’un tiroir

Pour repousser plus loin les tampons du butoir

Qui met un point final à ma route malade.

 

Elle est là, je le sais, me guettant dans le noir

Attendant le moment pour porter l’estocade.

 

jc blondel

 

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 16:08

DES REVES CASSES

 

 

En laissant son esprit divaguer sur la page

Un poète écrivait pour ne pas dépérir

Enjolivant d’un vers ce mauvais souvenir

Pour le glisser plus tard dans le fond d’un ouvrage.

 

Il égara son cœur dans sa fuite sauvage

Cherchant pour chaque nuit un lit pour se blottir

Dans les bras d’une fille à toujours conquérir

Pour offrir à son âme un bonheur de passage.

 

Dans sa course parfois il en perd la raison

Quand le soleil d’hiver terni son horizon

Sur le chemin désert où traine sa ballade.

 

Otage du désir qui n’a plus de destin

Il n’est plus invité par l’amour au festin

Ses rêves sont cassés, ils le rendent malade.

 

jc blondel

 

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 16:05

UN NAIN DANS SON PAYS

 

Un nain dans son pays se prenait pour un roi

Petit Napoléon ou nouveau Charlemagne

Sur son vieil occident il imposait sa loi

En partant appauvrir la petite campagne.

 

Il avait pour régner l’argent comme complice

Un nain dans son pays se prenait pour un roi

Le néant contrôlait ses forces de police

Protégeant son empire en bafouant le droit.

 

Il montrait le chemin, le désignant du doigt

Priant pour éviter les revers de fortune

Un nain dans son pays se prenait pour un roi

Gardant pour les petits une vieille rancune.

 

Il gère son trésor qu’importe la détresse

Poursuivant son destin d’une impassible foi

En laissant le joli pour sa belle princesse

Un nain dans son pays se prenait pour un roi.

 

jc blondel

 

 

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 16:04

LE FANTOME

 

Je chercherai la nuit l’espèce de fantôme

Qui revient dans le noir pour hanter mon sommeil

Avant de détaler quand sonne mon réveil

Allant se recoucher dans son triste royaume,

Pour ressasser le temps perdu.

 

Quand s’éteignent le soir les feux du crépuscule

De son pas claudiquant le voilà de retour

En traversant les murs gris de la grande tour

Il passe simplement, puis file en somnambule

Pour rattraper le temps perdu.

 

Il se traine souvent parmi les vieilles pierres

Depuis quelques saisons dans le froid de l’hiver

Il renait dès minuit en sortant de l’enfer

S’échappant des caveaux sombres des cimetières

Pour retrouver le temps perdu.

 

Il survit maintenant au fond de la mémoire

Comme un esprit d’antan regrettant son destin

Il erre doucement poursuivant son chemin

Sans mettre le mot « fin » à sa funeste histoire

Pour effacer le temps perdu.

 

Dans l’ombre, quelque part, reprenant du service

Il s’invite, tout seul, auprès du feu de bois

Dans la douce chaleur nous vantant ses exploits.

D’une voix caverneuse en fidèle complice

Il raconte le temps perdu…

 

jcblondel

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