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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 20:15

DE MANDELA

 

Sur un bout de papier avec ma plume d’oie

J’écrirai tous les mots, la foi de Mandela.

 

Dans les tristes quartiers tout au bord de l’effroi

Très tôt nous entendrons la voix de Mandela.

 

Il trace pour ses gens le plus droit des chemins

Il faut tenir pour eux les mains de Mandela.

 

Dans ce monde secret où le noir est banni

Ecoutez donc le soir le cri de Mandela.

 

Autour des feux de camps près du bel océan

La musique ramène un chant de Mandela.

 

Pour demander à Dieux cette aide parfois

Nous porterons toujours la croix de Mandela.

 

Pour que les enfants soient, un jour, là-bas heureux

Je chanterai sans fin, les vœux de Mandela.

 

Quand le racisme enfin n’aura plus aucun droit

Je viendrai partager l’émoi de Mandela.

 

En Afrique du sud, la vie sera très belle

 

Cette nation sera celle de Mandela.

 

le 06/08/2008

jc blondel

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 16:43

SUR FOND D’ALEXANDRIN

 

Ce soir sur du papier je laisse errer ma plume

Dans la forêt des mots comme un petit poucet

Je sème des cailloux pour parfaire un couplet

En ciselant des vers sur le fer de l’enclume.

 

Au bout de mon émoi quand le soir est discret

Je fais de ma chanson une longue supplique

Pour oublier l’ennui que je vis à regret

En offrant au refrain une douce musique.

 

Un air d’accordéon me donne la réplique

En prenant son envol dans le souffle du vent

Il ira colporter par la voix d’un enfant

Le bonheur d’un instant, un vieux rêve magique.

 

L’étrange concerto chassera les chimères

D’un monde farfelu gravé dans ses mystères

En estompant la nuit la douleur des chagrins.

 

Les notes resteront la petite rengaine

Pour espérer l’amour d’une belle Chimène

Pour mettre du soleil brulant sur nos destins.

 

Ma plume pleurera ses lignes d’écriture

Pour enchanter le temps d’une folle aventure

Ecrivant nos serments sur fond d’alexandrins

 

jc blondel

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 16:42

LE CHAROGNARD

 

Il est triste mon nom, je suis le charognard,

Dans ton ciel tout là-haut, je survole la plaine

Volant au fil du vent je surgis du brouillard

Pour trouver mon repas quand la faim se déchaine.

 

Au coucher du soleil, en dessous des nuages

Il est triste mon nom, je suis le charognard

Qu’importe la saison, sous l’éclair des orages

Je trouve ma pitance en suivant un renard.

 

Les charognes seront mon souper sur le tard

Lorsque mon estomac pleurera la famine

Il est triste mon nom je suis le charognard

Un vieux vautour errant perdu dans sa routine.

 

J’habite le désert, un univers sordide

Je plane dans la nuit, je dine par hasard

Assis sur le rocher où mon ombre est morbide,

 

Il est triste mon nom je suis le charognard.

 

jc blondel

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 16:39

LE VAGABOND

 

 

J’ai toujours divagué de l’aube au crépuscule

Sur des chemins divers qu’importe la saison

Je ne suis rien qu’un nom, qu’un chiffre, un matricule,

J’ai construit ma maison dans des murs de carton.

 

Sur le marché, je tends mon verre pour vos sous

Pour aller boire un coup, avaler ma gélule

Avant de repartir en restant dans les clous

J’ai toujours divagué de l’aube au crépuscule.

 

J’ai mangé du rat pour ne pas crier famine

En regardant les couleurs changer sur l’horizon

Je traine sur mon dos une vieille cantine

Sur des chemins divers qu’importe la saison.

 

Sans famille, je suis, tout seul et sans drapeau

Et dans votre univers le soir, je déambule

Mon existence n’est qu’un immense fardeau

Je ne suis rien qu’un nom, qu’un chiffre, un matricule.

 

A plus de cinquante ans, je poursuis mon voyage

Me nourrissant souvent d’un reste de jambon.

Pour avoir un abri sous le feu de l’orage

J’ai construit ma maison dans des murs de carton.

 

Je traverse le temps comme un vieux somnambule

Dans le regard des gens je suis un vagabond

Je demeure étranger d’un monde ridicule.

A la fin du parcours je dirai sans façon

J’ai toujours divagué de l’aube au crépuscule.

 

 

 jc blondel

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 20:52

J’AI VU PLEURER MARGOT

 

Par un affreux dimanche

J’ai vu pleurer Margot

Secouée de sanglots

Dans une robe blanche

J’n’ai pas trouvé les mots

Pour taire son chagrin

Vers un autre destin

Il est parti Pierrot.

 

Ne pleure pas Margot

Et sèche donc tes larmes

L’amour est un gros lot

Qui ne rends pas les armes.

 

 Reprends ta belle plume

Réécrit ta chanson

A la belle saison

Efface ton amertume.

Dans les yeux d’un garçon

Redeviens la princesse

D’un royaume caresse

Dans le vent polisson.

 

Ne pleure pas Margot

Et sèche donc tes larmes

L’amour est un gros lot

Qui ne rends pas les armes.

 

Tu n’as plus à subir

Les rêves d’un mesquin

Retrouve ton sourire

Sur un autre chemin

Ecoute sa promesse

Et laisse aller sa main

Savoure sa tendresse

Jusqu’au petit matin.

 

L’amour est un gros lot

Qui ne rends pas les armes

Réveille tous tes charmes

 

En souriant Margot.

 

jc blondel

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 20:51

MES MOTS

 

Mes mots seront le seul bagage

Que j’emporte chaque matin

Je pars à dos d’alexandrin

Lorsque dans la nuit je voyage.

Ils me mènent sur le chemin

En faisant courir mon message.

Mes mots,

Ils sont présents dans mon refrain

Dans un poème de passage

Ils sont ancrés dans mon destin

Restant mon unique héritage

 

Mes mots.

 

jc blondel

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 20:49

CE MERVEILLEUX SOURIRE

 

Un gamin s’amusait sur le bord d’un ruisseau

A faire sur le sol des étranges dessins.

D’un vieux morceau de bois il faisait un radeau

Qui portait sur son dos ses rêves enfantins.

 

Il suivit des yeux le périlleux voyage

De ce petit bateau courant vers la rivière

Cet esquif ridicule emportant son message

A travers le pays dans sa folle croisière.

 

Le gamin a rêvé sur son coin de lavoir

En regardant partir ce tout petit navire

Lequel sut accrocher en l’espace d’un soir

 

Au visage d’enfant ce merveilleux sourire.

 

jc blondel

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 20:48

JE NE SUIS QU’UN RUISSEAU

 

J’emmène sur mon dos un morceau de carton

Voyageur insolite au demeurant fragile

Aux limites des flots, je caresse tranquille

Le grand champ de maïs ou les murs de béton.

 

Dans ma course j’ai pu, traverser la clairière,

Visiter la forêt, abreuver un mouton,

M’écouler doucement au long de la lisière.

 

Ephémère parfois, fougueux comme un torrent

Qu’importe la saison je reste là présent.

 

 

Je ne suis qu’un ruisseau qui mène à la rivière.

 

jc blondel

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 20:46

UNE BRUNE VOLAGE

 

L’amour a pris les traits d’une brune volage

Pour m’ouvrir sans regret la porte du plaisir

Elle avait des appas à faire découvrir

En ôtant le tissu qui faisait son corsage.

 

Pour offrir le désir, le goût de l’inédit

L’amour a pris les traits d’une brune volage

Elle ne fit dans mon lit qu’un unique passage

En laissant le parfum d’un bonheur interdit.

 

Elle imposa sa loi, choisissant les décors

Pour vivre intensément ce merveilleux voyage

L’amour a pris les traits d’une brune volage

Qui naviguait le soir vers de différents ports.

 

Elle emmena mon cœur dans un charmant naufrage

En mélangeant un peu tendresse et sentiment.

Je garde en souvenir ces tendres instants, quand

 

L’amour a pris les traits d’une brune volage.

 

jc blondel

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 00:50

JE NE SUIS QUE DU VENT

 

 

Moi, je ne suis rien  que du vent

Je viens raconter mon histoire

Lorsque mon souffle est enivrant

Au bout de ce monde illusoire.

 

Dans un peu de fumée

J’arrive à la veillée

Pour venir vous conter

Mes rêves, mes voyages.

Ce soir, sans regret,

Je vais vous les chanter.

 

Moi, je ne suis rien  que du vent

Je viens raconter mon histoire

Lorsque mon souffle est enivrant

Au bout de ce monde illusoire.

 

Sous le soleil brulant

D’un été finissant

Je vous offre en partage

Sur un vieux courant d’air

Mon tout dernier message

Ma bouteille à la mer.

 

Moi, je ne suis rien  que du vent

Je viens raconter mon histoire

Lorsque mon souffle est enivrant

Au bout de ce monde illusoire.

 

 

Je suis un ouragan

Sur d’autres continents

Quand renait ma colère

Dans le petit matin

Tu n’as que la prière

Pour te tenir la main.

 

Moi, je ne suis rien  que du vent

Je viens raconter mon histoire

Lorsque mon souffle est enivrant

Au bout de ce monde illusoire.

 

Je m’invite l’hiver

En promettant l’enfer

Sur un petit village.

En brise je reviens

Pour sécher sans ambage

Les larmes des chagrins.

 

Moi, je ne suis rien  que du vent

Je viens raconter mon histoire

Lorsque mon souffle est enivrant

Au bout de ce monde illusoire.

 

 

 

 

 jc blondel

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