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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 00:54

PETITE

 

Sur les chemins dorés des amours interdites

Des bonheurs chapardés dans le petit matin

Je me suis promené sur les rivages fins

D'un plaisir haletant aux caresses subites.

 

Ces désirs d'un moment sur un corps anthracite

Emportent mon cœur fou dans un monde félin

Une jungle tendresse aux appas enfantins

Qui ressemble parfois à la belle Aphrodite.

 

Au détour d'un sentier une brune explicite

M'indiqua sans regret quel était le chemin

De tous les rêves fous sur des rives satin

En m'offrant sans souci ce corps blanc qui m'excite.

 

Maintenant les frissons mon âme les édite

Ils seront malgré tout plus futés que malins

En devenant le soir sublimement coquins

Quand mon cœur se perdra dans tes filets petite....

 

jc blondel

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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 00:52

UN ENFANT EST TOMBE

Un enfant est  tombé sur le goudron mouillé
D'un trottoir isolé près de l'Adriatique
Là dans Sarajevo le môme avait osé
Traverser cette rue qu'il croyait magnifique.

Le gosse était petit, il avait devant lui
Du temps à partager, toute son existence,
Mais la balle d'un fou, tout net, l'a stoppé
En le rayant d'un trait, supprimant son enfance.

Devant tant de mépris, Messieurs les politiques
Ne trouvez-vous donc pas, qu'il est temps d'arrêter
Ces tristes assassins, ces sordides reliques
Nasillons d'aujourd'hui, ces monstres sans pitié.

Qu'attendez-vous Messieurs pour  ressortir de l'ombre
Les Nuremberg d'hier pour juger sans façon
Ces salauds d'à présent qui vous creusent des tombes
Aux enfants  de Bosnie sans rire et sans frisson.

Qu'attendez-vous Messieurs, faites cesser l'horrible
Les mômes ne sont pas parmi les combattants
Si vous laissez finir cette guerre terrible
Vous aurez sur le cœur la mort de cet enfant.

Messieurs les casques bleus dégainez donc vos armes
Ces meurtriers d'enfants n'ont plus droit de cité
Il faut les supprimer ces punaises sans âme,
Dans le dos d'un enfant, ils ont osé tirer.


Jamais, sur nos écrans, nous ne devrons revoir
Au milieu d'un journal ces images funestes
Messieurs de L'O.N.U. redonnez leur l'espoir
Oui, débarrassez-les de cette immonde peste.

 

jc blondel

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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 00:50

DANS LE GOUFFRE SANS NOM

Dans le gouffre sans nom des rêves sans pardon
Le chemin est pavé de mille intolérances
Sur les trottoirs dorés de toutes différences
D'un monde qui se perd dans de fausses raisons.

Insipides vautours, faméliques bourdons
Qui planent sans dépit dans le ciel de ma France
Vous faites du pays ce monde déchéances
Vous noircissez sans fin nos plus chers horizons.

Vous causez sur les corps de profondes blessures
Vous devenez des rois, maîtres de ces bavures
Qui pourrissent d'ennui tous nos rêves d'espoir.

Vous êtes du regret, des tristes certitudes
Quand vous venez rôder sur nos âmes le soir
Prêt à vous accaparer des moindres solitudes.

 

jc blondel

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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 00:48

A N’EN PLUS FINIR

 

Je laisserai courir mes doigts dans ton corsage

Pour faire chaque jour un merveilleux voyage.

Sur le bord de tes seins qui nous servent de plage

Où se baignent nos corps dans l’onde du plaisir.

 

Profitons de la nuit pour pousser nos balades

Sur les notes qui font les meilleures aubades

Où nos mains trouveront au gré des embuscades

Le parfum des passions dans l’antre du désir.

 

Je pourrai dans ses bras d’une façon certaine

Partir la conquérir la belle île lointaine

Et me désaltérer à l’eau de sa fontaine

Et mettre ses chagrins au rang du souvenir.

 

En écrivant ces mots j’ai fait cette romance

Pour chanter mon amour et sa simple présence,

Sans elle je ne suis qu’un  enfant sans défense

Auprès d’elle je sais, j’aime à n’en plus finir.

 

jc blondel

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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 11:24

SANS ABRI

 

Un morceau de pain sec dans sa vielle sacoche

Un reste de pinard dans un coin de sa poche

Il se cherche un abri pour reposer son corps

Dans l’hiver menaçant, qui peut sceller son sort.

 

La sur le banc public, il a passé des nuits

Sous la toile cirée qui lui servait de tente

Prés du grand magasin, il reste seul, assis

Il mendie pour calmer, cette faim qui le hante

 

La camarde revient, dans sa folle moisson

Pour faucher quelques vies, ces pauvres existences

Chez ces hommes perdus, sans futur, sans raison

Quelle voudra d’un coup les réduire au silence

 

Le monde d’aujourd’hui, l’appelle clochard

Il l’oublie en chemin dans ces jours de galère.

Les passants bien pensant, le laisse là par terre

En évitant toujours de croiser son regard

 

Dans décembre qui vient, le froid est sa parure

Car pour lui, sur la route, il est son pire ennemi

Qui viendra mettre fin à sa belle aventure

Un soir dans la froidure, au hasard, sans sursis

 

Un morceau de pain dans vielle sacoche

Un reste de pinard dans le fond de sa poche

Les gens l’ont retrouvé, coucher sur son vieux banc

A jamais endormi dans un beau linceul blanc

 

 

 jc blondel

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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 11:23

PAR LA MINE D’UN CRAYON

 

Par la mine de ce crayon

En pèlerin sur cette page

Je trace des mots, ma chanson

Accompagnant ma nuit trop sage.

 

En pèlerin sur cette page

Il fait de mes vers un refrain

Accompagnant ma nuit trop sage.

Jusqu’aux lisières du matin.

 

Il fait de mes vers un refrain

Pour raconter notre aventure

Jusqu’aux lisières du matin.

Tranquille avec désinvolture.

 

Pour raconter notre aventure

Il cherche le verbe princier

Tranquille avec désinvolture.

Il le mettra sur le papier.

 

Il cherche le verbe princier

Si sa main veut bien nous l’écrire

Il le mettra sur le papier.

Pour dessiner un grand sourire.

 

Si sa main veut bien nous l’écrire

Il va finir notre chanson

Pour dessiner un grand sourire

Par la mine de ce crayon.

 

jc blondel

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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 11:22

SA NUDITE GRISANTE

 

 

Déposant quelques traits de peinture mouillée

Sur la toile tendue où trône le dessin

D’une belle d’un soir qui présentait son sein

Au regard d’un artiste à l’âme dépouillée.

 

En trempant son pinceau, son petit cœur palpite

Devant tant de beauté qu’i voudrait bien saisir,

Pour la postérité par l’encre du désir

Sa main dans les couleurs déjà se précipite.

 

Quand il l’a voit vêtue en pyjama de soie

Au bord de ses yeux noir on devine perler

La larme d’un bonheur qui pourrait s’écrouler

Quand se perdent la nuit tous ses élans de joie.

 

En cette fin d’été la chaleur est pesante

Pour son cœur d’amoureux, l’amour est triomphant

Son tableau terminé, même s’il s’en défend

Il va garder pour lui, sa nudité grisante.

 

jc blondel

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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 11:21

RENDEZ-VOUS

 

 

Je viens au rendez-vous d’une âme dépouillée

Qui verra ces matins tout à tour s’écrouler

Sur ton visage blanc dans l’ombre va perler

La larme de tes yeux sur ta bouche mouillée.

 

Quand le noir est présent la nuit devient pesante

Promettant quelquefois une chance à saisir.

Sur ta couche il est là, cet ange du désir

Pour rendre la tendresse à nos yeux, plus grisante.

 

Découvrant tes appas sous tes habits de soie

L’amour offre l’émoi même s’il s’en défend

Il veut pour l’avenir paraitre triomphant

Pour venir s’égarer dans nos élans de joie.

 

J’ai mon cœur d’amoureux qui tout à coup palpite

Quand mes vont frôler les rondeurs de ton sein

Où je vais colorer l’esquisse d’un dessin

Avant que, sur ta peau, ma main se précipite.

 

jc blondel

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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 11:20

LE SOIR

 

Le soir dans tes draps de satin

Je chahuterai tes dentelles

En provoquant des étincelles

Dans ton joli regard mutin.

Je tirerai bien les ficelles

De ce fantastique festin,

Le soir…

 

Je veux allumer des chandelles

Pour éclairer tous ces chemins

Où s’en iront courir mes mains

Car nos amours sont éternelles

Le soir…

 

jc blondel

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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 11:19

LA BALANCOIRE

 

Se balançant au vent d’un automne frileux

Abandonnée au parc la vieille balançoire

Patiente gentiment, attendant que l’histoire

Enfin la ramène à la saison de nos jeux.

 

Elle a vu des enfants occupés à leurs jeux

Emmitouflés d’habits tels des petits frileux

Et les nouveaux amants sur cette balançoire

Ivres de leurs baisers débutent leur histoire.

 

L’aubade des saisons écrira son histoire

Sur les tables du temps en changeant tous les jeux

De l’été chaleureux. Dans cet hiver frileux

Elle attend le printemps la belle balançoire.

 

Des enfants par milliers sur cette balançoire

Se seront amusés qu’importe leur histoire

En vivant sans façon la douceur de leurs jeux

Grandissant chaque jour sans paraitre frileux.

 

jc blondel

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