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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 19:47

JE RESTE LA TOUT SEUL

 

 

Je reste là tout seul, planter face à la mer,

En écoutant le vent souffler comme un sauvage

Racontant ses récits, histoire de naufrage,

Qui laissent aux marins un arrière goût amer.

 

Caresser par le vent, éclairer par l’orage,

Balayant l’océan de sa jaune clarté

Le vieux phare allumé, debout sur un rocher,

Semblait narguer le temps, surveillant le rivage.

 

Des femmes sur le quai, le regard tout en larmes

Regardaient sans aller leurs époux, leurs amants,

Braver les ouragans et leurs assauts déments

N’ayant tout simplement, du courage pour armes.

 

La valse des embruns dans sa folle lessive

Efface d’un seul coup les rires d’autrefois

En rallumant les feux de nos tendres émois

Avant que cet amour ne parte à la dérive.

 

Debout face à la mer je reste sans un mot

Les souvenirs défaits fabriquent mon histoire

Devant l’éternité je sais c’est dérisoire

Je n’ai que pour désir la fraîcheur de ta peau.

 

Les paroles du vent que rapporte la mer

Sont les contes d’un temps qui filent sans partage

Me laissant isoler sur un morceau de plage

Avec au fond du cœur, un arrière goût amer.

 

jc blondel

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 19:46
LA TETE VIDE

 

La tête en bas, le nez rivé sur les chaussures

Triste elle est devenue la superbe aventure

Si le désir est là tout débordant d’espoir

Notre plaisir a pris des vacances, ce soir.

 

La nudité d’un corps engourdi de sommeil

Ne réponds plus présent à ses sens en éveil

Il brille chaque nuit d’une éternelle absence

Dans les rêves maudits d’un monde de silence.

 

Ton corps n’a plus d’attraits, il ne me parle plus

Il reste là glacé s’habillant de vertu

Se contentant de peu, d’à peine de tendresse

En repoussant sans fin les dernières caresses.

 

Il refuse ces nuits que nous voulions torrides

Où le combats des corps dans des duels splendides

Se perdaient sans souci dans un bel unisson

Sur les rivages bleus d’une folle passion.

 

L’amour est devenu la course sans virage

L’écrin de sable doux de la petite plage

Où quelques vieux, l’hiver, iront se promener

Avec l’âme remplie des songes du passé.

 

jc blondel

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 19:45

LA VAGUE AMOUREUSE

 

Les vagues étalaient leur chevelure blanche

Dans le mauve froissé des voiles du couchant

Lorsque le soir venait terminer le dimanche.

 

Elles s’assoupissaient sur le rivage blanc

Fatiguées d’un ressac qui manque de tendresse

Lorsque la nuit revient habiter ses tourments.

 

Le crépuscule avait dans sa délicatesse

Coloré ses embruns d’un beau rouge carmin

Qui charme le regard du passant qui paresse.

 

Elle attend gentiment le retour de demain

Pour visiter le fond de la mer ténébreuse

En découvrant ainsi de lumineux chemins.

 

Sirène d’océan, la vague est amoureuse.

 

jc blondel

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 19:41
SUR TES JOLIS SEINS

 

Sur tes jolis seins blancs je poserai ma bouche

Si par bonheur ce soir tous les feux du désir

M’invitent sans façon dans le fond de ta couche

Pour s’en aller rêver sur la rive plaisir.

 

J’oserai sans regret dégrafer ton corsage

Pour découvrir les fruits que cache le tissu

J’oserai chahuter tes seins et ton corps sage

En bousculant sans fin tes restes de vertu.

 

Je dresserai tes seins par à-coup de caresse

Qu’ils me montrent l’endroit où se niche l’amour

En enfant je viendrai profiter chaque jour

De ces instants secrets que m’offre ta tendresse.

 

Insolent je serai, partageant tes fantasmes

En goûtant les saveurs que me donne ton corps

Je ferai les festins de ton âme madame

En t’aimant sans souci, puis beaucoup plus encore.

 

Sur tes jolis seins blancs je poserai ma bouche

Pour assumer les sens qui me brûlent encore

Et je viendrai ce soir dans le fond de ta couche

Pour te dire sans fin ma passion pour ton corps.

 

jc blondel

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 19:39

PRINCESSE D’HIER

 

Dans la douceur du lit où le drap fait ombrage

Au satin de ta peau gourmande de désir

Ma main s’en vient le soir par de simples passages

Te conduire là bas dans l’antre du plaisir

 

Sur cet océan blanc où palpite ton cœur

Ton corps est tout offert aux assauts de tendresse

Pour te plonger ainsi dans une folle ivresse

Que tu nommes d’un mot, tu l’appelles bonheur

 

L’étrange nudité qui te sert de parure

Attise le brasier qui réchauffe mon sang

En le sortant frileux de son morbide rang

Elle attire mon corps dans sa folle luxure

 

Utilisant sa peau comme une unique armure

Dans nos joutes à deux sur l’arène des nuits

Tu me feras cueillir le plus tendre des fruits

A la porte du ciel sur l’ultime ramure

 

Et l’aurore déjà perce sur l’horizon

Il nous faut s’en aller braver d’autres tempêtes

Remettre nos amours au clou de la raison

Et garder ces moments dans un coin de nos têtes.

 

Maîtresse pour un soir, souvenir pour toujours

Ma peau ressent encor le feu de tes caresses

Et mon corps égaré se souviendra des jours

Où je me suis baigné sur tes plages, princesse.

 

jc blondel

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 19:35

QUAND LE JOUR VAGABOND

Quand le jour vagabond termine son voyage
En allant se cacher derrière l'horizon
Il nous laisse, coquin, ce souffle polisson
Qui s'en vient musarder au fond de ton corsage.

Il viendra colorer le teint de ton visage
En provoquant chez toi des milliers de frissons
Sa caresse feutrée est la seule façon
Qu'il trouva ce jour là pour aimer ton corps sage.

L'alizé se permet, bien plus et d'avantage
Il se glisse serein sous les plis de satin
De ta jupe fendue aux espaces câlins
pour promener son vent sur la peau qu'il dégage.

Dans les fauves couleurs se noyant dans l'écume
La caresse du vent dans ce jour finissant
Vaudra mille bonheurs, et vaudra mille amants
Car, seul, le vent saura t'aimer sans amertume.

Petit vent profiteur de ta candeur volage
En venant se poser sur ton corps allongé
Il offrit ce soir là, Madame à ta beauté
Le plus doux des présents, le plus beau des hommages.

 

jc blondel

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 19:33

MADAME AMERTUME

Elle est là chaque nuit, me guettant dans le noir
Chimère me venant du fond de ma mémoire
Vieille hydre qui viendrai bousculer mes espoirs
En brunissant l’azur du ciel de mon histoire.

Elle est là qui s’en vient chahuter mon sommeil
En habillant mon lit de sordides images
Comme un film défait obsédant mon réveil
Après avoir détruit mes rêves, mes mirages.

Elle est là, se drapant d’un vieux brouillard perfide
Pour égarer mes pas sur des chemins déserts
Elle me nargue ainsi de ses beaux yeux pervers
En rendant mon bonheur terne, gris, triste et vide.

Elle est là, chaque soir, vêtue d’incertitude
La traîne de sa robe à la douce blancheur
D’une âme qui revient accompagner mon cœur
Sur des rivages fous baignés de solitude.

Elle est là, quelquefois, sous ses airs de charogne
Pour éreinter l’amour, pour briser le plaisir
Devenant quelque part la sordide gigogne
Qui gâche les appas d’un sublime désir.

Elle est là, désormais, habitant mon envie
Tel un ange vêtu de ces lambeaux de brume
Hantant mon horizon tout au long de ma vie
Présente elle est là, c’est Madame amertume.

 

jc blondel

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 19:30

DANS MON VIEUX SOUS-MARIN

 

Dans mon vieux sous-marin, perdu sous un tropique

Je chemine sans fin en traînant ma relique.

Jules, dans son roman, m'oublia sous la mer

Depuis ce jour ma vie ressemble à un enfer.

 

Vous avez deviné, je suis le prisonnier

D'une geôle papier pour une éternité.

Sous les mains d'un enfant, au fil de sa lecture

Je revis chaque fois cette même aventure.

 

Je suis dans ce roman, perdu dans la mémoire

De ces milliers de gens qui lirent mon histoire,

Aucun d'eux n'aura su me sortir des tracas

De ce bel univers aux tristes aléas.

 

Je recherche partout une âme charitable

Qui voudra me sauver de ce piège pendable.

J'aimerais parfois que la main d'un enfant

Me sorte pour un temps de mon bel océan.

 

Vous l'avez bien compris, que mon nom, c'est Némo,

Enfermé sous la mer dans le fond d'un bateau.

J'aspire à naviguer vers d'autres horizons

Pour sortir à jamais de ces pages prison.

 

jc blondel

 

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 19:28

ETRANGE CENDRILLON

 

Etrange Cendrillon, dans une robe blanche,

Tu sembles revenir d'un vieux conte d'enfant

Pour colorer ma nuit de tes charmes d’antan

Pour réveiller l'ardeur d'un cœur user qui flanche.

 

Tu fais de chaque soir un merveilleux dimanche

Où l'amour, sous tes traits, s'habille doucement

Ton corps devient le jeu d'un plaisir nonchalant

Que le désir appuie, que la tendresse enclenche.

 

Tous les dragons jaloux ne se gêneront pas

Pour jeter sans répit sur nos traces, nos pas,

Le venin délirant de leur indifférence.

 

Ma belle Cendrillon réelle et ingénue

En revenant d'hier dans le noir du silence

Tu sus me redonner un espoir bienvenu.

 

jc blondel

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 19:26

UN PREMIER CHEVEU BLANC

Quand ton âge grandit, dans toute sa lenteur
Un premier cheveu blanc, va pointer sur ta tête
Mais, des rides demain arriveront peut-être
Pour marquer de leurs traits ton visage douceur.

Tu prends ce long chemin, celui de l'existence
En regrettant parfois cette règle du jeu
Qui sème les regrets, qui fait vieillir un peu,
Qui t'éloigne déjà des rives de l'enfance.

Tu rejettes pourtant, très loin l'anniversaire
Qui t'offrira ce soir sur un plateau doré
Ce cadeau malicieux à peine dévoilé
Qu'est une année en plus, un an supplémentaire.

Dans la course du temps, tu n'auras pas d'escale
Il faut suivre c'est tout, pas question de repos.
Tu vois, vieillir un peu, c'est magique et c'est beau.
Prendre un an tous les ans, que la chose est normale.

 

jc blondel

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