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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 19:17

LA REPLIQUE

 

Quand l’écho de la nuit me donne la réplique

Les vers de ces couplets me filent le frisson.

Un artiste avait mis des notes de musique

Pour un jour nous offrir une douce supplique,

Lorsqu’un auteur mettra des mots sur la chanson

Pour faire de l’amour une intense moisson.

 

Dans un vieux dictionnaire il a fait sa moisson

De verbes et de nom écrivant sa réplique

Qui rapporte aujourd’hui la voix de la chanson

Quand  les corps rapprochés gouteront le frisson

  les amants d’un jour, sur la belle supplique,

S’en iront s’enlacer au son de la musique.

 

Dans ce bal de printemps où siffle la musique

Dans le noir, les baisers y feront leur moisson.

En se frôlant les mains, dans sa tendre supplique,

Le cœur des amoureux se donne la réplique

Pour partager à deux les grands vents du frisson

Quand revient le refrain au bout de la chanson.

 

Quelques vers enchanteurs glissés dans la chanson

Viendront enjoliver nos rêves en musique

Pour nous donner le soir le souffle du frisson

Nous ferons des émois la sublime moisson

Nos corps à l’unisson dans la même réplique

Partageront les mots d’une folle supplique.

 

Au temple du désir j’offrirai ma supplique

Un poème sucré, les rimes, ma chanson

A la belle  ce soir sans aucune réplique,

Dans le slow langoureux d’une tendre musique

Nous ferons du plaisir l’agréable moisson

En cueillant tous les fruits de l’arbre du frisson.

 

Sur cet autel doré, dans l’ombre du frisson

Le curé d’un instant d’un sermon, sa supplique,

Fera de nos passions une immense moisson.

Pour éclairer les mots de la jeune chanson

Quand l’ange entonnera cette douce musique

Le monde écoutera leur superbe réplique.

 

Aubade d’un frisson sur un air de chanson

Elle sera musique, une belle supplique

Qui reste la moisson de ma folle réplique.

 

jc blondel

 

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 19:16

DANS UN VIEUX DICTIONNAIRE

 

 

Dans un vieux dictionnaire

J’ai fouillé chaque nuit

Cherchant pour faire affaire

Le mot chasseur d’ennui.

 

J’ai fouillé chaque nuit

Dans les vers de Verlaine

Le mot chasseur d’ennui

Pouvant briser ma chaine.

 

Dans les vers de Verlaine

J’ai trouvé le quatrain

Pouvant briser ma chaine

D’un revers de la main.

 

J’ai trouvé le quatrain

Pour mettre la misère

D’un revers de la main

Dans un vieux dictionnaire.

 

jc blondel

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 19:13

AVEC CES MOTS

 

 

Avec ces mots je chante mon message

A la dame si belle qui partage

Dans le noir, avec moi, le même lit

Compagne du jour et de la nuit

C’est au creux de tes bras que je voyage.

 

Au fond de tes yeux clairs je fais naufrage

Lorsque les larmes coulent au passage

Je t’aime simplement, je te le dis

Avec ces mots.

 

Ta douce main me donne le courage

De vivre la passion malgré l’orage

Bravant le non-dit, boudant l’interdit

Par ces quelques couplets je te l’écris.

Je viens ici te rendre hommage

Avec ces mots.

 

 jc blondel

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 19:12

A FOND DANS L’AVENTURE

 

Au fil du temps j’ai recherché

La belle à la longue chevelure

Qui dans mon lit a tout osé

En imposant sa dictature.

 Lorsque l’amour nous sert d’armure

La nuit nous voyageons à deux

Ensemble sur le bleu des cieux

Pour vivre à fond notre aventure.

 

Nous combattrons sans hésiter

Le malheur et sa forfaiture

Jamais nous n’irons nous cacher

Pour y soigner notre blessure

En effaçant cette coupure

Qui nous rendait bien malheureux,

Toujours nous sommes amoureux

Pour vivre à fond notre aventure.

 

Et nous allons nous abriter

Pour ne pas craindre la rupture

Nous irons sans capituler

Dans tous les vents, dans la froidure

Sans abandon, sans conjecture.

Etre ensemble c’est merveilleux

En parcourant ces chemins creux

Pour vivre à fond cette aventure.

 

Madame sous ta couverture

C’est un plaisir que d’être deux

Le désir entre dans les jeux

Pour vivre à fond notre aventure.

 

jc blondel

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 01:22

ILS SERONT ETERNELS

 

 

J’ai promené mes doigts sur les bords de ta peau

En cherchant des chemins sous tes bouts de dentelle

Pour assouvir la faim que mon cœur amoncelle

Dans l’antre de son âme où flotte ton drapeau.

 

Je prends raccourcis pour partir à l’assaut

Et goûter ce festin caché sous cette ombrelle

Que tu défends parfois comme une citadelle

Quand le menu désir est mis sur le plateau.

 

Je ferai de ton lit une charmante église

Où la messe plaisir chaque nuit s’organise

Pour la fête des corps dans des élans charnels.

 

Dans ces jeux de l’amour sans aucune faiblesse

Nous vivrons ces bonheurs sans nous donner promesse

En se disant qu’un jour, ils seront éternels.

 

jc blondel

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 01:21

LE GAZHAL DES MOTS

 

Sur l’aile d’un oiseau par-dessus les nuages

J’ai déposé pour bagages ces quelques mots.

 

Pour écrire un refrain une douce chanson

Je trace à l’aide d’un crayon, ces quelques mots.

 

Je mets dans un couplet tous mes cris de colères

Et pour cacher les misères, ces quelques mots.

 

Pour taire mes rancœurs, pour étouffer mes plaintes

Toujours j’userai sans crainte, ces quelques mots.

 

Pour envoyer au ciel le dernier des hommages

J’ajoute dans mes messages, ces quelques mots.

 

Et pour sécher mes pleurs, mes larmes, mes douleurs

Je laisserai pour mon malheur, ces quelques mots.

 

Pour réveiller mon cœur et rallumer la flamme

Je dis le soir à ma femme, ces quelques mots.

 

Pour aborder la nuit sur ton joli corps sage

Je glisse dans ton corsage, ces quelques mots.

 

Pour nous donner la foi et nous faire une histoire

Je te dédie pour mémoire, ces quelques mots.

 

Sur le bout de papier où le stylo s’allume

Je dépose avec ma plume, ces quelques mots.

 

J’en ai fait un dessin sur le bel horizon

Où sont écrits par ma chanson, ces quelques mots.

 

Et j’ai tracé pour toi cette folle missive

Afin que notre amour vive, ces quelques mots.

 

jc blondel

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 01:20

LA MUSIQUE

 

Ecoutez donc cette musique

Qui vient pour habiter la nuit

Dans une dance romantique.

 

Mais elle a tout du fantastique

Et fait rêver au fond du lit

Ecoutez donc cette musique

 

Les corps ne font rien de biblique

Quand ils se frôlent sans un cri

Dans une danse romantique.

 

Mais elle a cet instant magique

Qui fait estomper le souci

Ecoutez donc cette musique.

 

Elle est aussi mélancolique

Quand l’espoir ce soir a pali

Dans une danse romantique.

 

Elle est bien sur très nostalgique

Quand elle revient sans interdit

Ecoutez donc cette musique.

 

Toujours elle est si magnifique

Quand elle berce un cœur meurtri

Dans une danse romantique.

 

Elle a bâti sa république

Au son d’un clairon qui nous dit

Ecoutez donc cette musique

Dans une danse romantique.

 

jc blondel

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 01:18

SUR LA PLAGE ENSOLEILLEE

 

 

Sur cette plage ensoleillée

Petite vague s’étalait

Elle revenait chaque année

Quand le soleil d’été brillait.

 

Petite vague s’étalait

Sur le sable blond de la plage

Quand le soleil d’été brillait

Sur les toits blancs de mon village.

 

Sur le sable blond de la plage

L'ondine vient s'abandonner,

Sur les toits blancs de mon village

Les oiseaux pourront se poser.

 

L'ondine vient s'abandonner

Aux rayons dans la matinée,

Les oiseaux pourront se poser

Sur cette plage ensoleillée.

 

jc blondel

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 01:15

J’OSERAI SUR TON CORSAGE

 

J’oserai bien dans ton corsage

Y cueillir les fruits du désir

Pour faire un festin sans partage.

J’oserai bien dans ton corsage

Y caresser ta peau sauvage

Pour la guider vers le plaisir.

J’oserai bien dans ton corsage

Y cueillir les fruits du désir.

 

Dans tes bras je veux me blottir

Et faire le même voyage

Pour du bonheur à découvrir.

Dans tes bras je veux me blottir

Laisser la passion s’accomplir

En nous abritant de l’orage.

Dans tes bras je veux me blottir

Et faire le même voyage.

 

Je pourrai frôler ton visage

Pour voir ton joli corps frémir

Sous la toile qui fait ombrage.

Je pourrai frôler ton visage

Et faire du rêve une image

Pour nous bâtir un avenir.

Je pourrai frôler ton visage

Pour voir ton joli corps frémir.

 

jc blondel

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 01:14

IL DESSINE AUJOURD’HUI

 

Il dessine aujourd’hui sur le blanc des nuages

Ajoutant des couleurs pour un bel arc en ciel,

Estompant les sommets irisés par le gel

Pour vivre de nouveau d’impassible voyage.

 

Il façonne un dessin sur le gris de la toile

Par son coup de crayon, par le trait d’un fusain.

Il refait chaque nuit son palais aux étoiles

Qui scintillent la nuit jusqu’au prochain matin.

 

Il prend quelques pinceaux trempés dans la peinture

Commençant lentement sa petite aventure

Laissant l’inspiration s’amuser des couleurs

Qui dépose par touche au fil de ses humeurs.

 

Sur le noir du tableau le chemin de vieilles pierres

Frôle le mur délabré d’un triste cimetière

Pour aller s’égarer sur un pan de montagne

Après avoir couru dans la verte campagne.

 

La secrète lueur de l’astre funambule

Qui navigue la nuit sur don fil solitaire

Lui offre des reflets pour un imaginaire

Où le rêve s’écrit toujours en majuscule.

 

Le peintre a dessiné sur le bleu des nuages

Ses espoirs du moment sa vision de l’instant

Il décrit de ses mains un tendre paysage

Où il a promené son doux regard d’enfant.

 

jc blondel

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