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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 03:35

LA VENUS DE MON LIT

 

Elle a dans ses yeux clairs, les flammes de l’amour
Qui brûlent de leurs feux son amoureux d’un jour
Au fond du cœur elle a ce brasier de tendresse
Qui vous consume un corps dans un feu de caresses.
Quand le ciel s’assombrit là-bas sur l’horizon
Sur la couche elle vient déchaîner la passion
Elle met en morceaux les portes de l’absence
En me faisant rugir dans le noir du silence.

La Venus de mon lit est la belle déesse
Qui m’offre de l’amour sur l’autel du désir,
La Venus de mon lit est la douce princesse
Du royaume divin où règne le plaisir,
La Venus de mon lit est la tendre sirène
De ce bel océan où baigne mon envie
La Venus de mon lit est la superbe reine
Qui habite mon cœur, qui habite ma vie.

Comme un peintre, parfois, sur sa toile en douceur
Elle habille mon ciel de sublimes couleurs,
Elle éloigne d’instinct le risque solitude
En noyant à jamais les pleurs d’incertitude
Elle fabrique aussi sur les chemins du temps
Une route dorée, un sentier délirant
Pour me donner sans fin ce merveilleux voyage
Qui conduiras mes pas de mirage en mirage.

 

La Venus de mon lit est la belle déesse
Qui m’offre de l’amour sur l’autel du désir
La Venus de mon lit est la douce princesse
Du royaume divin où règne le plaisir
La Venus de mon lit est la tendre sirène
De ce bel océan où baigne mon envie.
La Venus de mon lit est la superbe reine
Qui habite mon cœur, qui habite ma vie.

Elle devient la nuit sauvage demoiselle
Qui m’allume le corps d’une seule étincelle
Pour m’emporter là-bas, jusqu’au petit matin
Sur un rivage doux, le rivage mutin.
Elle devient le soir cet astre scintillant
Qui veille sans répit sur mon être dormant
Qui s’en va naviguer tranquille et volontaire
Vers le pays secret du rêve solitaire.

La Venus de mon lit est la belle déesse
Qui m’offre de l’amour sur l’autel du désir,
La Venus de mon lit est la douce princesse
D’un royaume divin où règne le plaisir,
La Venus de mon lit est la tendre sirène
De ce bel océan où baigne mon envie
La Venus de mon lit est la superbe reine
Qui habite mon cœur, qui habite ma vie

 

Elle est à chaque jour l’invincible lumière
Illuminant sans fin notre douce tanière
Ce petit nid douillet rayonnant de douceur
Pour partager à deux cette intense chaleur.
Elle sait être aussi ce foyer de sagesse
Qui donne sans compter son immense tendresse
En sachant écarter du chemin de mon cœur
Les affres du regret, les pièges du malheur.

La Venus de mon lit est la belle déesse
Qui m’offre de l’amour sur l’autel du désir,
La Venus de mon lit est la douce princesse
D’un royaume divin où règne le plaisir,
La Venus de mon lit est la tendre sirène
De ce bel océan où baigne mon envie,
La venus de mon lit est la superbe reine
Qui habite mon cœur, qui habite ma vie.

 

 

La Venus de mon lit, mon rêve, mon espoir
Me nourrit de passion et protège mon âme,
La Venus de mon lit quand arrive le soir
Ne peut être que vous tendre et chère MADAME.
La Venus de mon lit, c'est vous chère madame
La Venus de mon lit, c'est vous chère MADAME....


jc blondel

 

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 03:33

AMERTUME


Dans l'espace incongru quand trône le naufrage
Le plaisir est parfois le risque que l'on prend
Dans l'ombre de ces soirs où personne n'attend
De vivre dans un lit cet unique voyage.

Ô belle sans amour, ô belle sans image
Qu'il est bon de jouer sur vos rivage doux
Votre corps, vos appas nous seront les plus fous
Quand apparaît la nuit votre charmant visage.

Ô soleil ravagé des espoirs trop volages
Vous faîtes des printemps ce sordide terrain
Où le plaisir se perdra dans d'horribles destins
Quand le désir se meurt pour faute de partage.

Silences camouflés revenus d'un autre âge
Ces sublimes passions, ces bonheurs sans répit
Que l'amour délaissa dans le gouffre à soucis
Car il ne saura plus vous rendre cet hommage.

Tendresses d'autrefois, ô caresses d'hier
Vous semblez désertées notre douce aventure
Princesse vous avez dans votre chevelure
Le pavillon trop noir de nos rêves d'enfer.


jc blondel

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 03:33

SUR LES FILS ARGENTES


Sur les fils argentés de votre chevelure
Vous laissez promener la main de votre amant
Il est venu chercher un bouquet de caresse
Pour éliminer un peu ses rêves, sa détresse.
Il est venu chez vous ce soir tout simplement
Partager avec vous une douce aventure.

Vous l'avez accueilli dans vos draps de satin
Dans ce déshabillé façonné de dentelle
Pour lui offrir, mutine, un instant de bonheur.
Madame vous savez camoufler les rancœurs
Pour allumer des feux, des milliers d'étincelles,
Dans un cœur fatigué, blessé par le destin.

Dès que revient la nuit vous lui semblez si belle
Que rien pour ses yeux noirs n'a autant de douceur
Que vos petits seins blancs gonflés par la luxure
D'un amour qui promet d'être vrai, sans censure.
Vous vous gardez des fois d'éloigner la candeur
Des tous premiers amours qui restent éternelles.

Le regard lumineux, le sourire éclatant
Vous bousculez le cœur en usant de finesse,
Vous faîtes du plaisir un merveilleux festin
Que vous savourerez jusqu'au petit matin
Laissant se consumer les dernières promesses.
Puis le sommeil sera dans ce moment, présent.

 

 

Un regain de vigueur vous renaissez déesse
D'un royaume serein aux délicats parfums.
Un brasier chaleureux allume vos prunelles
Qui renvoie votre ami conquérir l'infidèle.
Même si le bonheur est quelquefois mesquin
Vos appas chatoyants vous changent en princesse.

L'âge vous donnera beaucoup plus de valeur
Car il fera de vous la douce créature
Qui charmera nos cœurs blasés d'adolescent.
Vous remettez le jeu de l'amour simplement
Car nous avons goûté à la fine courbure
De votre corps offert à l'amour, au bonheur.


jc blondel

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 03:31

PRINCESSE DELIRANTE

Princesse délirante au regard bleu de braise
Tu te sens dans la nuit, fauve prêt à bondir
Sur le corps dévoilé que t'offre le désir
Avant que cette flamme en ton cœur ne s'apaise.

Ô bel homme égaré dans tes bras de tigresse
Sauras-tu préserver cette infime richesse
Qu'elle garde précieuse au fin fond de son cœur
Sans monnayer d'un sou ses sublimes faveurs.

Déesse, pour un soir, dans un monde velours
Où le satin des draps trône tout en caresse
Pour régaler un corps de ces mets de l'amour
Quand je me perds parfois dans ton antre d'hôtesse.

Je viendrai déclencher de ma douce folie
La fureur d'un plaisir où se niche l'envie
Je la ferai couler du fond de tes coulisses
La fontaine sucrée qui jailli de tes cuisses.

Princesse délirante au royaume d'amour
Je viendrai savourer ce doux souper de reine
Sur cet océan bleu au plus lointain des jours
Tu resteras toujours merveilleuse sirène.


jc blondel

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 03:30
QUAND LE SILENCE VIENT

Quand le silence vient nous cacher la lumière
De ce jour finissant fuyant vers l'horizon
Il apparaît des fois une étrange misère
Qu'est le froid de la nuit habillé de frissons.
Le progrès nous a fait une cité poubelle
Où périssent des gens par le froid et la faim
Sous le regard blasé des passants trop cruels
Qui les laissent crever au détour du chemin.

Quand le silence vient bercer nos illusions
Haranguant de ses cris toute l'indifférence
Pour que demain la foi d'autres révolutions
Abolisse à jamais ces folles indécences
Pour sauver quelque part un enfant, un gamin
Pour qu'ils puissent longtemps dans ce monde en furie
Vivre enfin décemment dans l'ombre du matin
Sans perdre ses espoirs pour vivre son envie.

Quand le silence vient, habiller de misère
Les secondes du temps qui file sans merci
Dans une affreuse course à travers ses mystères
Oubliant les sentiers à l'abri de l'ennui
Le massacre réel des pauvres de ce monde
Tués par le mépris la haine de rien voir
Nous laissant chaque fois des blessures profondes
Qui brûlent nos émois, dans nos cœurs sans espoir.

Quand le silence vient agrémenter mon rêve
De cauchemars doublés d'angoisse dans la nuit
Quand le silence vient déborder sur la grève
J'ai honte quelquefois d'être un peu trop nanti
Quand le silence vient nous taire la misère
En aveugle parfois j'erre sur les sentiers
Recherchant dans mon cœur ces anciennes prières
Pour arrêter enfin ce carnage secret.

Quand le silence vient marquer de sa présence
Mes chemins mes printemps j'ai honte quelquefois
D'avoir laissé mon cœur dans cette indifférence
De m'être trop souvent endormi dans mes draps.

jc blondel
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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 03:29
EN DECONFITURE


Dans ce monde incongru d'impossible voyage
Il crève à petit feu le vieux chemin de fer
Le progrès assassin brise son univers
Tous ces coups sont mortels pour ce beau paysage.

Le métier va subir cet intense carnage
Pour le droit de l'argent, certains esprits pervers
Ruineront sans répit ces rivages offerts
En oubliant parfois les charmes d'un autre âge.

Pour éviter demain de sordides tracas
Il nous faut maintenant commencer le combat
Pour sauver nos chemins d'une mort trop certaine.

Cheminots d'aujourd'hui, protégeons l'avenir
Pour que ceux de demain, par cette heure prochaine
Ne nous reprochent pas de l'avoir fait mourir.

jc blondel
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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 18:56

DES CARESSES NOUVELLES

 

Nous avons trop rêvé le réveil est brutal

Sur les flots du désir nous étions capitaines

Voguant à contre vents vers des îles lointaines

Au matin tout notre or est devenu métal.

 

Nous avons délaissé notre berceau natal

A cause des amours qui paraissent hautaines

En voulant tout gagner nous perdons nos antennes

A l’heure où le soleil est a l’occidental.

 

Nos joutes dans le lit nous resterons épiques

Et nous cherchons déjà sous de nouveaux tropiques

Un asile secret, un petit nid doré.

 

Comme un explorateur dans d’autres caravelles

Nous irons découvrir sur un corps ignoré

Le plaisir de l’amour, des caresses nouvelles.

 

jc blondel

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 18:55

LES PIEDS SUR TON RIVAGE

 

Aux abords de ton corps je viendrai m’accoster

Pour poser sans regret les pieds sur ton rivage

Je pourrai de mes doigts venir te caresser

Et découvrir les fruits que cache ton corsage.

 

Je choisirai ta peau pour faire le voyage

Au royaume divin du rêve et du frisson

Pour nous, pas de secret, pas plus de marchandage

Quand nous partagerons les feux de la passion.

 

Au creux de son grand lit nos corps à l’unisson

Se trouveront le soir sans aucune promesse.

Pour vivre de plaisir nous ferons la moisson

De ces désirs ardents, des tonnes de tendresse.

 

Lorsque le soir, repus, bousculés par l’ivresse

Nous irons basculer dans un monde trop sage

Où la fatigue éteint nos élans par paresse

Quand se sont apaisés nos émois de passage.

 

Pour vivre de bonheur à l’abri de l’orage

Dans l’anse de l’amour ce jour, j’ai décidé

Aux abords de ton corps je veux m’y accoster

Et poser sans regret les pieds sur ton rivage.

 

jc blondel

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 18:53

J’ECRIRAI SUR  TA PEAU

 

Quand reviendra le soir j’écrirai sur ta peau

A l’encre du désir l’offrande de mes mots

En ballade mes doigts te parleront d’amour

En glissant sur ton dos jusqu’au début du jour.

 

Dans l’ombre de la nuit au milieu des soupirs

Quand dans nos corps à corps s’étalent le plaisir

Je viendrai m’égarer sur le bord de tes seins

Pour aller découvrir de merveilleux chemins.

 

Sur les bords de ta peau j’écrirai ce roman

Pour te chanter l’amour que nous faisons le soir

Ecrivant sans souci les lignes d’un espoir

Qui guideront nos pas sur nos chemins d’amants.

 

Chaque soir, chaque nuit je pose quelques mots

A l’encre du plaisir j’écrirai sur ta peau

Je ferai les brouillons de mes chansons d’amour

Que je te chanterai, sans fin et tous les jours.

 

jc blondel

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 18:52

LE SON D’UNE ENCLUME

 

 

Au fin fond de la nuit quand les étoiles brillent

Des bruits du firmament réveillent dans mon cœur

Des souvenirs anciens où les rêves scintillent

Du regard d’un enfant dans toute sa candeur.

 

J’entends taper le soir sur l’enclume un marteau

Sur le fer rougeoyant délivré de la forge

Chaussure d’un cheval cloué sur un sabot

Dans une acre fumée qui nous brule la gorge.

 

Dans mon lit, tard le soir, lorsque l’ennui s’invite

J’entends taper très fort la masse sur l’acier

Je te revoie debout dans ma mémoire en fuite

Toi le vieux maréchal, toi, mon grand père aimé.

 

En cette année tu vois, celle du centenaire

Du jour où tu naissais, ici en Normandie

Mes yeux tournés là-haut vers ton beau paradis

Je t’envoie mes baisers et ma tendre prière.

 

Jusqu’au soir de ma vie tu restes cette étoile

Qui brille pour moi seul dans un coin bleu du ciel

En éclairant d’un trait mon chemin éternel

Qui conduira mes pas sous ton étrange voile.

 

N’empêche que le soir au fond de ma mémoire

L’enclume et le marteau prés de mon vieux fourneau

Résonnent quelques part en m’envoyant tes mots

Qui mèneront mes pas au long de mon histoire.

 

jc blondel

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