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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 18:08

UNE NOTE MAGIQUE

 

Je serai, chaque soir, une note magique

Qui bercera ton cœur sur les pas de l’amour

Dans une danse qui paraîtra magnifique.

 

Je deviendrai le la qui te fera la cour.

Pour enchanter ton corps sur un sol au rivage

Je veux te caresser par ma chanson d’un jour.

 

Puis le fa lancinant comme un vent de passage

Bousculera ton âme au hasard, par un si

Qui saura doucement effleurer ton visage.

 

Sur le do, dans un lit je profite la nuit

Pour égrener le ré d’un rêve romantique

Et te charmer d’un mi quand le désir reluit.

 

Pour toi, mon bel amour, je me ferai musique.

 

jc blondel

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 18:07

LE CORBEAU NOIR

 

Il vole chaque nuit, chatouillant ma mémoire

Décidant du moment propice à réfléchir

Il vient m’embobiner racontant son histoire

En effaçant d’un trait un heureux souvenir.

 

Il est là, chaque soir, debout et dérisoire

M’empêchant de rêver, m’empêchant de dormir

Sur la table il remet le feu sur l’écritoire

Laissant divaguer les mots, à n’en plus finir.

 

Estompant les instants de bonheur sans nuage,

Pour faire revenir les maudits ouragans

Qui bouscule mon cœur l’envoyant au naufrage

En le privant d’amour sur les bords des couchants.

 

Voilà, mon faux ami, mon compagnon du soir

Lorsque mon âme a mal et ne sait plus aimer.

Voilà mon triste ami, ce triste corbeau noir

Qui hante mon esprit, c’est lui qui va me tuer.

 

jc blondel

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 18:06
VIEUX MORCEAU DE GRANIT

 

Il existe là bas, caressée par le vent

Sur un piton rocheux une croix toute blanche

Marquant le souvenir de cet affreux dimanche

Où féroce l’assaut fut d’un vieil ouragan !

 

Il a tout chahuté provoquant le naufrage

De ces petits bateaux navigants sur les flots

En les broyant parfois, ils ont fait des radeaux

Qui viennent s’écraser sur le bord de la plage.

 

Combien de moussaillons, gamins de l’Atlantique

Ne sont pas revenus du bleu de l’océan ?

Combien de ces marins, qui partirent contents,

Ont couru malgré tout ce destin tragique ?

 

Ce morceau de caillou scrutant les horizons

Symbole dépassé d’une armée de fantômes

Qui firent un matin la cour à ce royaume

Où les sirènes ont des appas moribonds.

 

Vieux morceau de granit, aux ailes déployées

Tu sembles recueillir dans tes grands bras les âmes

De ceux qui sont partis ; je sais, tu les réclames

A l’océan sournois qui te les a volées.

 

Il existe là bas sur la  lande bretonne

Un morceau de granit, ombre des souvenirs

Pour tous ceux que la mer un jour a fait périr

Les claquements du vent sont leurs voix résonnent...

 

jc blondel

 

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 18:04

IL EST VENU L'AMOUR

Il est venu l'amour
Comme un souffle d'été
Caressant un rivage
Tel un rêve enchanté,
Débarquant sur ma plage
Il est venu l'amour.

Il est venu l'amour
Terrasser mon regret
M'apporter ton image
D'un petit pas pressé,
Conduisant son image
Il est venu l'amour.


Il est venu l'amour
Déposer ce baiser
Frivole et sans ombrage,
Comme un tendre secret
En filant sans ambages
Il est venu l'amour.

Il est venu l'amour
Par la douce beauté
D'un étrange visage
D'une immense clarté,
Sur mon doux paysage
Il est venu l'amour.

jc blondel
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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 18:03

DROLE DE COMBAT

Ma chambre à l’hôpital est de blanc colorée
C’est mon royaume à moi, mon univers magique
J’y mène mon combat sordide et pathétique
Contre un virus maudit à la hargne feutrée.

J’aurai bientôt sept ans, j’ai volé cette année
Au vieux chemin du temps où la mort tient boutique
Elle veut m’emporter sans aucune réplique
Vers un monde nouveau qu’on nomme éternité.

Je n’ai pas de fusil, je n’ai que mon enfance
Pour lutter sans répit contre cette présence
Qui s’imprègne en mon corps, qui détruit ma santé.

Je sortirai demain, avec un peu de chance
Car je l’aurai vaincu ce monstre dépité
En lui faisant manger son acte de naissance.


jc blondel

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 18:02

COMME UN DIABLE PLONGEANT

Comme un diable plongeant dans le creux de tes cuisses
Je trouve le chemin de subtiles parfums
Ces charmantes douceurs qui font de nos matins,
Un royaume désir pour deux êtres complices.

Dans ce tendre combat frôlant des précipices
Où le jeu de l'amour se moque du destin
Sans être fanfaron, lubrique ou trop mesquin
Nous savourons sans fin ces sublimes délices.

Nous naviguons, charmés par mille et un soupirs
Sur les vagues d'un lit bousculé de plaisir
Pour vivre simplement ces instants de tendresse.

Astronautes d'un ciel, aux superbes atours,
Nos planètes ne sont qu'espace de caresses
Satellites dorés, du monde de l'amour.


jc blondel

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 18:01
IL EST

Il est de tous les temps, il est de tous les âges
Peut surgir en tout lieu, venir à tout instant
Il fait sombrer les cœurs dans son pire moment
Provoque des désirs ou de tristes ravages.

Il a dans ses tourments de splendides mystères
Où couvent en secret de sordides colères
Qui ruinent nos projets dans ces sombres desseins
Qui songent dans ces nuits aux pointes de vos seins.

Il a le pied levé fin prêt pour l'aventure
Plongeant dans cet éden qu'est une chevelure
Chavirant quelquefois pour un tendre regard
Il fonce sur le coup pour un nouveau départ.

Le démon de minuit aux flèches jaillissantes
Allume  des foyers aux flammes rougeoyantes
Pour les âmes qui ont recherché ce parcours
Que nous appelons tous, tout simplement l'amour.

jc blondel
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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 18:00

LE MONDE DES ENFANTS


Le monde des enfants
S'arrange des couleurs,
Engrange le bonheur
Tout en se chamaillant.
Jamais un solitaire
Reste seul dans la place
Vite, il brise la glace
Devenant solidaire.
Dans la foule des cris
Tout est plein d'impatience
Laissant dans leur ennui
Les restes de nos différences.
Le monde des enfants
Se moque chaque instant
De nos intolérances
Ils aiment sans méfiance
Loin de toute prudence
A fond dans l'innocence.
Le monde de l'enfance
Se joue de nos errances.


jc blondel

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 17:59
LA MORT


La
mort a des couleurs qui parfois nous effarent
Sur les chemins du temps son destin est brutal.
En se jouant du sort, vite elle nous sépare
D'un vieux, d'un nouveau-né, dans un élan fatal.

Lorsque revient le jour de sa triste besogne
Elle arrive sans bruit se pencher au chevet
D'un papy, d'un gamin, elle devient cigogne
Pour nous les enlever, tant pis pour le regret.

Sa Majesté, la Mort, dans sa folle indécence
Emportera sans fin sous ses grands coups de faux
Les espoirs des humains, leur désir d'existence
Dans le néant du sol, dans le fond d'un caveau.

Elle rôde toujours sur les champs de bataille
Ramassant tous ces corps que la bêtise a tués
Conduisant son labeur sous les coups de mitraille
Elle amasse à jamais les hommes massacrés.

Là-bas dans l'hôpital cette horrible sorcière
Guette le moindre cri d'un malade mourant
Elle attend le moment de son heure dernière
Pour pouvoir l'emmener dans son enfer béant.

Dans l'étroit carrefour, profitant du brouillard,
Solitaire elle attend l'odieux carambolage
Qui lui donnera bien par le fait du hasard
Quelques âmes de plus pour gaver son carnage.

Elle arme quelquefois les bras d'un assassin
Lesquels auront ôté d'un tir une présence
Du monde des vivants. Pour cet affreux dessein
Elle osera tirer dans le dos de l'enfance.

Sordide majesté régnant sur des royaumes
Où tu gardes sans fin nos parents et amis,
Dans tes prisons de fer, tes hordes de fantômes
Viennent hanter mon cœur dans le noir de mes nuits.

Tu es le cauchemar incessant de la vie,
Reine sombre tu es d'un funeste destin
Sur les sentiers du temps, de l'âge et de l'envie
Ta présence suffit à mettre le mot  " FIN ".


jc blondel

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 17:58
ETALAGES CHARMANTS


Etalage charmant des appas de madame
Sur les toiles d'un lit, cet univers défait
Où le combat des corps sur ce ring imparfait
Nous brûle les émois, nous chavire les âmes.

C'est la force des sens que le désir réclame
Pour gravir les sommets sans honte ni forfait
Le bonheur est un ciel que rien ne contrefait
Quand le plaisir devient le roi que je proclame.

Pas besoin d'unisson, gardons nous des rancœurs
Utilisons ce droit, celui de l'innocence
Pour nous mettre à l'abri des intenses malheurs.

Protégeons ces secrets, ces tendres sentiments,
Vivons donc notre amour dans toute son aisance
Mordons dans ces instants, toujours, à pleines dents.

jc blondel
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